La Résidence Yamaguchi
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Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu]

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MessageSujet: Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Icon_minitimeLun 20 Déc 2010 - 19:36

Noël.
En réalité, le musicien se fichait bien d'une telle chose. Il avait répondu à la belle qui l'accompagnait un peu ce qui lui était venu à l'esprit, ce qu'il plaisait à être entendu, comme toujours. Il n'était pas hypocrite, n'était pas de ceux à vraiment manipuler les gens, mais il laissait voir de lui l'aspect qu'on voulait voir, tout simplement. Voilà pourquoi on ne pouvait pas se rapprocher trop de lui.

Car l'Oiseau était trop beau, trop parfait pour n'être qu'un simple oiseau.

Noël.
Il essaya de se souvenir à quand datait sa véritable fête en famille. Il n'arriva pas à s'en souvenir, et cru donc n'en avoir jamais fait. Néanmoins, il y avait déjà assisté, et en comprenait donc le principe. Il avait toujours passé Noël à faire la fête avec des amis, alors pour lui, ce mot n'avait pas de grande signification. Ce n'était qu'une façade.

La beauté de son plumage, la gentillesse dont il faisait preuve, ... tout n'était qu'une façade. Ce n'était qu'une belle farce dans laquelle il était l'acteur principal. Les apparences sont souvent trompeuses; elle ne devaient pas l'être tant que ça pour lui, et pourtant... Isuzu ne savait encore vraiment rien de lui. Trouverait-elle ensuite que les apparences étaient trompeuses ?
Et de toute façon, ils n'étaient pas assez proches, pas assez intimes pour qu'elle y comprenne quelque chose, de sa vie, de ses habitudes, de son caractère. Ils ne devaient pas l'être. Sans doute ne devait-elle jamais savoir, car valait-il mieux vivre dans un doux rêve que se confronter à une pénible réalité ?

Noël...
Après mûre réflexion, il se rappela de sa dernière fête en famille. La farce était là, décorée en une magnifique soirée de lumières, d'odeurs et de mets, de présences et d'autres. Elle s'était déguisée en sapin, en cadeaux, en sourires, et avait ainsi donné l'impression d'une fête telle qu'on pouvait l'imaginer, des plus merveilleuses, à l'ambiance joyeuse et à l'espace peuplé.

La farce avait prit une apparence belle, magique, fantastique, trop parfaite pour n'être qu'une simple fête.

Noël... hein ?
En y songeant plus intensivement, l'homme faillit en sourire. Quelle belle blague... Pourtant friand de l'humour, l'anglais n'appréciait plus celle ci. Après tout, ne dit-on pas que les blagues les plus courtes sont les meilleures ?

"Tu n'as pas à connaître tous ces gens, Allen. Tout ça n'a pas d'importance, la famille n'existe que pour donner une signification à notre existence. Tout ça n'a pas d'importance, ce n'est qu'une apparence."

L'enfant de 7 ans n'avait pas répondu. Un enfant de 7 ans n'aurait rien eut à répondre, et même aujourd'hui le blond ne savait toujours pas quoi y répliquer. "Tu as tord" ? "Je ne veux pas ça" ? De telles réponses n'avaient de sens. Car il n'était pas contre, tout comme il n'avait pas l'envie de lutter. Il était assez d'accord, en fait : tout n'était qu'apparence. Que farce. Qu'amusements.

Alors, Noël...
Comment prendre une telle chose au sérieux ? Il avait envie d'en rire mais encore une fois, cette blague ne l'amusait plus du tout.

C'en était presque dégoûtant.

La voix de Isuzu vint rompre ces pensées, comme une soudaine note aigüe, mais douce, qui venait ainsi briser le silence.

"Non merci. Je suis désolée, je ne peux accepter ton offre. Merci pour cette soirée."

Le musicien resta une fraction de seconde perplexe, déconcerté par son brutal retour à la réalité, autant que par la réponse de la demoiselle. Il tenta alors de garder la face, et lui sourit agréablement.

"D'accord, ce n'est pas grave, je comprends. Merci à toi, bonne soirée."

Celui-ci resta tout de même à observer quelques secondes la jeune femme partir. Était-il surprit ? Il ne savait pas, de la surprise ou de la frustration, de quoi il s'agissait exactement. Il aurait voulu lui proposer au moins de la raccompagner, mais trop tard. Tout en remettant correctement son manteau, il regarda une seconde fois l'heure, puis entreprit d'enlever le sable qui restait sur son manteau.
Dommage... se disait-il. Une charmante compagnie lui aurait été agréable en cette soirée. Tout en saisissant son violoncelle pour le porter à l'épaule, il retourna une toute dernière fois son visage vers la direction que la japonaise avait prise. C'est alors qui la vit retourner sur ses pas.

Et elle était revenue d'un pas décidé, mais léger. Ses mains vinrent se loger derrière son cou, et son regard avait tendance à rendre fou Allen, qui se mit à sourire de satisfaction.

"... Si. Emmène moi chez toi."

A ces mots, ce dernier ne sut s'il devait en être soulagé, mais il en était en tout cas heureux. L'hésitation dont avait fait preuve la belle l'amusa, mais sans doute devait-il en être flatté : car si elle avait hésité, c'est qu'elle avait renoncé à ses principes pour céder à ses propres désirs. Désirs dont il était la source.
Il exauça alors son voeu, et ils sortirent tous deux de la plage assez rapidement pour appeler un taxi. Enfin, ils partirent.

Ginza. Le quartier riche de Tokyo.
Une fois arrivés, tous deux se dirigèrent vers un grand et luxueux bâtiment. Ils entrèrent et prirent donc l'ascenseur. Et après un bref instant d'attente, ils arrivèrent à l'appartement de Allen. Celui ci était fait de telle sorte à ne paraître qu'agréable, pour quiconque. Il était d'une propreté et d'un ordre parfait. Dans la pièce principale, le salon, se trouvait une grande bibliothèque auquel toute une série de cd, ainsi que multiples dvd y étaient entreposés par genre, auteur, et ordre alphabétique. La bibliothèque se trouvant tout le long d'un côté du mur du salon, semblait pourtant n'être qu'en partie présente, vu que le propriétaire possédait également une pièce entièrement prévue à cet effet, et dans celle-ci venaient s'ajouter également des livres. Le salon comportait une grande table à chaise, à l'occidentale, mais aussi une table basse non loin d'un immense canapé de cuir noir, le tout devant un écran des plus récents.
Une fois ses chaussures retirés à l'entrée, l'anglais vint déposer son instrument et défaire son manteau, qu'il laissa choir sur une chaise. Il se tourna alors vers Isuzu, prenant un air accueillant :

"Si jamais tu souhaites te laver, il y a une grande salle de bain à l'étage. Ne sois pas gênée, fais comme chez toi. Je vais apporter quelque chose à boire."

Et il se dirigea vers les disques pour en sélectionner quelques uns, puis se tourna vers sa chaîne hifi pour placer l'un d'entre eux. Du violoncelle. Du classique ? On aurait pu y croire, mais il semblait que ce soit là quelque chose de bien plus violent, ardent, sombre, grave et clair et à la fois, alors qu'aucune parole ne venait s'ajouter à la composition de violoncelles, car eux seuls se suffisaient à fournir une mélodie parlant d'elle même, qui usait ainsi d'un charme subtile plaisant aux plus classiques, tout comme aux adorateurs de musiques plus "lourdes" type heavy metal.

En fait, il s'agissait là d'un album de sa composition. L'homme connaissait par coeur les musiques et dès la première piste, il commença à fredonner en même rythme les notes. Tout en laissant la pochette du disque non loin de la chaîne hifi, il vint se diriger vers la cuisine, celle-ci étant directement reliée au salon par un comptoir à l'américaine. Ce dernier vint alors chercher dans un placard des boissons alcoolisées qui feraient l'affaire, ainsi que des verres. Et c'est en excellent serveur qu'il les saisit, et les amena jusqu'à la table basse en face du sombre canapé.

Stroke.
Anéantissement ou renouveau ? La musique sonnait comme un orage dans lequel les violoncelles communiquaient un même fond sonore, grave, répétitif, mais puissant. Une mélodie plus douce venait s'y ajouter, comme perdue, et pourtant tellement en accord avec ce qui la précédait. Celle-ci n'avait pas eut le premier mot, mais n'en avait pas eut le dernier non plus. Comme si seul ce fond sonore régnait en fin de compte, tout revenait à l'extinction, au désastre, à la mort. L'espoir et la vie n'avaient leur place que quelques instants, se réunissant en une parfaite osmose, par moments plus ardente, d'autres plus calme, mais au final tout finissait par s'éteindre, se consumer, se laisser submerger. Et ce fond là, grave, répétitif, signalant ainsi le début et la fin, annonçait l'effacement de toute chose.

Mais le compositeur de cette mélodie n'était pas pour autant du genre dépressif. Il aimait bien plus la vie que la mort, et quitte à célébrer la mort, autant y faire en cette même célébration une encore plus grande éloge de la vie. Tenace, résonnant bien plus fort que la destruction, elle avait prit un air pourtant triste, mais déterminé.

Le morceau se finit. L'instant de plénitude du musicien fut alors brusquement interrompu par cette transition de morceaux du cd qu'il n'appréciait jamais. Les transitions étaient toujours trop rapide, il ne supportait pas que l'on passe aussi vite à autre chose. Mais c'était ainsi. Et une autre musique s'enchaîna.

Allen, toujours dans le salon, avait commencé à enlever sa cravate ainsi que son gilet, afin de se mettre plus à l'aise. Il les laissa avec son manteau, et trouva un élastique dans un tiroir pour s'attacher les cheveux en chignon. Après tout, l'homme était chez lui, et puis par moments ses longs cheveux avaient tendance à le gêner.
Lorsque ce dernier revit la jeune femme, il ne pu s'empêcher de sourire. Par politesse, il vint lui servir un verre de saké qu'il lui tendit, puis se rassit sur son canapé. C'est alors avec une pareille sympathie que le blond engagea la conversation :

"Alors tu fais de la danse ? Tu m'en avais parlé la première fois où on s'était rencontrés. Pour être franc, je ne sais pas danser donc je ne pourrais pas en dire grand chose. Néanmoins... je trouve cet art intéressant, cette alliance du corps et de la musique, des mouvement et du rythme. C'est quelque chose qui a toujours attiré mon attention, cet accord du musicien et du danseur... c'est presque comme une discussion qu'ils auraient entre eux, un échange intime."

Il finit son verre puis se resservit, ses lèvres s'étirant tandis qu'il reportait ses yeux sur la belle asiatique.

"En fait je pense que c'est comme faire l'amour. Si l'échange est vraiment profond, un réel lien se crée, et le plaisir n'en est alors que plus intense."

Le musicien marqua ensuite une courte pause, le temps de boire une gorgée, puis il poursuivit ses dires :

"Je crois que c'est aussi pour cette raison que les musiciens sont vus comme étant très sexy, en particulier les violoncellistes. La forme du violoncelle rappelle en elle même celle du femme, qu'on tiendrait ainsi entre les jambes, c'est un instrument très sensuel. La musique, tout comme la danse, ont bien des points communs. Ils ont un rapport très étroit avec l'amour, le désir, la sexualité.
Ce sont tous deux des arts qui me fascinent. Leur impression n'est pas toujours explicite, voire même très souvent implicite. Décoder leur message secret est une de mes passions."


A ces mots, Allen se mit à rire.

"Ceci dit, je suis peut être un pervers ou un fou, je ne sais pas."

Enfin, il finit son verre et se resservit encore une fois.
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MessageSujet: Re: Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Icon_minitimeMar 21 Déc 2010 - 1:23

    Le fait d'arriver dans un quartier riche comme Ginza et d'atterrir dans un immeuble, un appartement aussi luxueux n'étonna pas vraiment Isuzu. L'ambiance de la pièce qu'elle découvrait la surprenait à peine. Il y avait quelque chose de posé chez cet homme qui se reflétait aussi dans son intérieur. Mais à vrai dire elle ne savait pas vraiment pourquoi c'était si rangé. Peut-être était-il du genre à recevoir du monde, peut-être était-il vraiment à cheval sur le rangement. A vrai dire, on imagine souvent les intérieurs des hommes bordéliques et ceux des femmes scintillants. La vérité se révèle souvent être autre. L'homme préfère parfois le côté "classieux" des choses tandis que la femme se perd dans ses multiples effets personnels.

    Il semblait y avoir de nombreuses pièces, mais pour quoi faire ? Il organisait des orgies ou bien ? Les appartements japonais étaient souvent petits, du moins là où elle était allée et même la maison dans laquelle elle avait passé une partie de son adolescence semblait bien plus petite que cet appartement.
    L'argent fait bien des choses. Ce qui tilta la jeune femme, fût d'ailleurs le fait que cet étranger possédait un appartement alors qu'il n'était là que pour quelques concerts. Sa tournée durerait-elle si longtemps ? En parlant de musique, la jeune femme crût apercevoir une "salle musicienne" d'un rapide coup d'œil. Ce qu'elle aperçut très nettement en revanche se trouvait dans la pièce principale : une bibliothèque très bien fournie malgré le vide ambiant du lieu.

    Lorsque le musicien proposa une douche à la jolie Japonaise, celle-ci accepta avec plaisir bien qu'elle n'était pas très à l'aise. Mais le sable commençait à la déranger, et elle se disait qu'elle serait sûrement plus à l'aise une fois propre. Aussi elle alla à l'étage, observant sur le chemin l'état des lieux. Arrivée en haut, il fallait avouer qu'elle s'était sentie comme une intruse. Elle était "seule" dans un endroit inconnu à la quête d'un lieu précis. Lieu qu'elle réussit à trouver après être passée devant une chambre, elle avait furtivement regardée mais sans trop s'attarder. Préférant respecter la pudeur, du moins l'intimité du président des lieux. Chose paradoxale sachant qu'ils avaient déjà fait ce qu'il y avait sûrement de plus intime..

    La salle de bain était spacieuse, propre et parfaitement rangée. Ha.. Rien qui ne laissait transparaître quelque chose de la personnalité de son hôte. Mais peut-être les choses devaient-elles être faites ainsi ? Si même l'appartement était un mur, peut être alors que cette "hostilité" rendue jolie par les compliments et le rangement étaient faits pour ne créer de liens avec personne. Non pas qu'elle cherchait particulièrement à créer quoi que ce soit, mais à vrai dire, sans ne rien en laisser paraître, Isuzu se posait bien des questions sur l'attitude chaleureuse que se donnait le blond et qui dégageait tout de même une certaine..froideur.
    Songeant quelque instant à ceci tout en se déshabillant, la demoiselle préféra ne rien penser et profiter de l'eau chaude qui lui procurait un bien fou. Si elle avait fait demi-tour ce n'était pas pour se poser des questions. Ce n'était pas non plus pour analyser son compagnon. Si elle avait fait demi-tour, c'était par simple désir..ou curiosité. De moins quelque chose d'assez fort pour en faire une exception. Et puis ce côté mystère avait quelque chose d'amusant, et comme un "défi" la Nippone se demanda qu'est-ce qu'il ressortirait de cet individu.

    A présent bien détendue, Isuzu se permit aussi à se laver les cheveux après sa toilette. Même une fois propre, elle oublia quelques instants le lieu où elle se trouvait pour mieux savourer la chaleur de l'eau. Ha ce que c'était agréable de rester des minutes sous le jet d'eau chaude, sans bouger, sans parler, sans penser. Mais lorsque la réalité vous revient en face, c'est avec précipitation que vous coupez court au jet, et avec cette même précipitation que vous sortez de l'antre de la baignoire.

    "Ne sois pas gênée, fais comme chez toi."


    La jeune femme dût se rappeler de cette phrase pour oser prendre une serviette pour se sécher, mais se fût avec aisance qu'elle osa ensuite emprunter le peignoir disposé là, sa chemise étant toujours mouillée. S'observant dans la glace spacieuse et parfaitement propre, Isuzu se lava le visage à nouveau afin d'éliminer totalement toute trace de maquillage.

    Après avoir plié ses vêtements puis resserré le seul linge qui l'habillait, après s'être aussi assurée d'être sèche, du moins les jambes et pieds surtout, elle redescendit dans le salon, les cheveux sur le côté, non secs. Il y avait de la musique, une musique lourde et composée de violoncelle. Une musique lourde qui la fit sourire, cette musique là avait du charme et donnait une certaine nouvelle ambiance à la "maison". Cherchant le blond des yeux elle le trouva et lui adressa un sourire serein, le remerciant de la douche qu'il lui avait offert, et du peignoir qu'il lui avait prêté sans être au courant.

    Les cheveux noués donnait une allure encore différente à l'homme des lieux, portant son verre à ses lèvres elle le regardait, plus...Intriguée ? Elle était à la fois frustrée de voir ses cheveux ainsi emprisonnés, mais à la fois ravie de le voir sous ce jour. C'était une façon de se mettre à l'aise, elle était alors contente d'être ici dans cette ambiance amicale. Contentement confirmé par ce qu'entreprit alors de dire le musicien.

    Il parlait danse, et malgré le fait qu'il ne pratiquait pas, ce qu'il disait n'était pas tout à fait faux. C'était même très vrai. L'écoutant dire attentivement, la jeune femme avait fini son verre et se mit à rire lorsque l'Anglais eut fini son analyse, elle le resservit alors, se servant ensuite, ayant finit de rire, grand sourire sur les lèvres.

    "Es-tu sûr de ne pas danser ? Ce que tu dis est vrai..du moins je trouve. Cela dépend aussi des danses après, mais personnellement je..ressent la musique. Elle vient en moi."

    A cette allusion, elle eut un léger rire. Elle aurait pût ajouter "si tu vois ce que je veux dire.." mais ne trouva pas cela nécessaire. La lapsus était fait, de toute façon, la danse ayant été comparée à l'acte..rien n'était donc choquant.

    "Je ne pense pas que ce soit une analyse de fou pervers puisque j'ai moi même comparé le fait de faire l'amour avec la danse. Pour moi c'est pareil, c'est comme danser de la salsa ou une valse, sauf que je danse le désir, les pulsions ou l'amour. Et de ce fait, je peux ajouter que.. "

    Elle reposa son verre, le resservant, se servant ensuite à nouveau. C'était de nature Japonaise, et d'habitude d'hôtesse.

    " Tu danse très bien."


    Elle rit.

    "Pour certaines danse se faisant en parfaite promiscuité, on pense parfois deviner ce que cela donnerait dans un contexte sexuel. C'est en faite parfaitement érotique, je jouie de la danse."

    Riant légèrement elle passa une main dans ses cheveux et finit son verre une fois de plus. Ensuite elle jeta un furtif regard au Violoncelle avant de regarder le maître de ce dernier à nouveau.

    "J'admets que le jeu d'un violoncelliste est très...sensuel. Ou cela ne vient-il que de toi ? "

    Les deux coudes posés sur ses cuisses, Isuzu, tournant la tête, observa un instant quel mouvement l'eau des yeux du musicien prendrait-elle, elle se redressa ensuite et constatant le verre de ce dernier à nouveau vide elle le resservit puis bu une gorgée de son propre verre.

    "Allen..."

    Savez-vous que les Japonais sont allergiques à l'alcool ? Et que rare sont ceux qui le tienne bien ?
    Isuzu faisait parti des nombreux Japonais qui affectionnaient tout particulièrement la boisson alcoolisée. Le saké qui était à sa disposition était d'ailleurs tout à fait bon. Comment un blanc avait-il pût si bien choisir ? Qu'importe, les joues d'Isuzu prenait une légère teinte sans que pour autant la jeune femme ne chavire dans tel ou tel cliché de la "non sobriété".
    Toutefois, elle se permit une chose. Se penchant légèrement, elle ôta lentement l'élastique qui nouait les cheveux du musicien. L'observant comme un tableau terminé, Isuzu admirait la longue chevelure se libérer sur les épaules et dans le dos d'Allen.
    Sans aucune gêne, elle passa une main dedans, baissant son regard en même temps que son mouvement s'évanouissait. Ce fût en riant qu'elle posa sa tête sur le haut du canapé, regardant le blond comme ci elle le découvrait, frôlant son visage du revers de l'index.
Horide Isuzu

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MessageSujet: Re: Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Icon_minitimeMer 22 Déc 2010 - 23:48

Le regard calme du musicien la dévorait depuis quelques instants déjà.

Ses yeux s'étaient par moments reportés vers son verre qu'il buvait assez rapidement jusqu'à ce que la japonaise lui en serve un autre, et il ne pouvait s'empêcher de suivre alors les mouvements de cette dernière du regard. Il suivait l'adresse asiatique avec laquelle elle servait le saké de ses petites mains, jusqu'à amener son propre verre à ses lèvres. Le regard amusé et intéressé de l'anglais se portait alors à son visage, pour finalement redescendre plus bas, faisant ensuite mine de revenir sur sa boisson.

Et il l'écoutait.

"Je..ressent la musique. Elle vient en moi."

Il ne pu empêcher un sourire de s'étirer, tout en revenant sur Isuzu. L'image l'amusa, et celle-ci ne lui aurait sans doute pas fait le même effet s'ils n'avaient pas déjà fait l'amour ensemble. La tournure que prenait la discussion tendait à le rendre d'autant plus intéressé. L'homme écoutait toujours les dires de son interlocutrice, et finit par rire brièvement avec elle lorsqu'elle le complimenta, tout en ajoutant un petit "merci". Puis il observa en silence quelques minutes les yeux souriant de Isuzu, ses yeux curieux qui attiraient tant le musicien.
Il termina alors son énième verre.

"J'admets que le jeu d'un violoncelliste est très...sensuel. Ou cela ne vient-il que de toi ? "

Très vite, l'homme se rendit compte que son corps la désirait plus que tout. Un profond instinct, sûrement dû aux hormones masculines, lui hurlait d'agir. En regardant mieux la belle, il se rappela alors qu'elle n'était qu'en peignoir. Possédait-elle autre chose en dessous ? il ne semblait pas que cela soit le cas.
Ses yeux se décrochèrent finalement d'Isuzu pour venir accompagner son verre qui se remplit de nouveau. Il continua de boire avec la japonaise, qui semblait avoir déjà rougit un peu plus. L'anglais n'était pas vraiment du genre à bien supporter l'alcool contrairement à ce que l'on pourrait penser, mais il tenait encore bon, ou du moins le pensait... l'alcool tendait à le rendre moins raisonnable, bien qu'il ne l'était pas tant que ça de base. Tout en avalant une dernière gorgée, il entendit de nouveau la voix de la douce Isuzu, qui cette fois paraissait l'appeler plus clairement...

"Allen..."

Et il avait bien reçu l'invitation. Il souhaita répondre à l'appel de celle-ci, mais laissa tout d'abord la japonaise agir à sa guise.
Les cheveux d'Allen furent détachés assez rapidement, et ce dernier constata de l'attention que portait la jeune femme pour sa chevelure. Ce genre de choses avaient tendance à plaire aux femmes, bien que le musicien avait déjà rencontré des dames n'appréciant guère ce fait, car ses cheveux longs avaient tendance à le féminiser. Joueuses, certaines avaient souvent énoncé le sujet de façon claire, tandis que d'autres avaient voulu le coiffer. Il s'était rappelé de toutes ces fois là, et c'est donc avec curiosité qu'il tenta de discerner ce que son interlocutrice en pensait.
Elle n'en disait rien, mais ses yeux d'ébène profond parlaient d'eux même. Allen observait toujours la jolie Isuzu, son visage incliné par la posture qu'elle adopta, et sentit un instant la main de cette dernière dans ses cheveux, ces mêmes doigts s'attardant sur son visage en une continuité qui rendait le musicien d'autant plus impatient.
Il rattrapa alors cette main fuyante d'un mouvement doux, puis la ramena à lui tout en s'approchant de la belle.

"Bien, alors allons danser." prononça-t-il d'un ton emprunt de malice, alors que ses yeux clairs s'attardaient sur le visage de sa prisonnière.

L'homme prit alors celle-ci dans ses bras, et l'emmena très rapidement à l'étage, jusqu'à la déposer dans le lit de sa chambre. C'était une pièce assez grande, même trop vide, aux volets déjà fermés et comportant un lit spacieux. La scène vint lui rappeler leur première rencontre. Pourtant, cette fois, une envie qu'il n'arrivait à repousser le menait à des mouvements plus emportés, moins calculés. Il vint ouvrir l'unique barrière que formait le peignoir pour avoir accès à l'intégrité du corps de la belle asiatique. Puis, tout en se plaçant au dessus d'elle, il bloqua ses poignets et commença par embrasser son cou, ce cou, couloir principal qui reliait la tête et le corps humain, partie sensible, chatouilleuse, chaude, et fragile.
L'Oiseau mordit alors cette même gorge. L'Oiseau mordit le fruit avec une telle ardeur qu'il en fut presque brutal. Son plumage doré retombait calmement, ne laissant plus qu'un voile devant son visage. Et toute sa patience, douceur, sa raison première avaient disparues, il ne laissait plus que ses instincts le guider, le désir se faisant à présent trop fort.

Le musicien avait donné la première note : c'était un do. Grave, persistant. Le rythme sembla alors se faire rapide, et la danse s'engageant s'en trouvait brûlante. L'homme déposa une série de baisers sur ce même cou, redescendant jusqu'à la poitrine de Isuzu. Ce dernier n'aimait pas spécialement les grosses poitrines qu'il estimait trop imposantes, et trouvait un certain charme aux poitrines moyennes, ou plus petites. Si bien qu'il adora celle de la japonaise : ses attributs à elle n'avaient rien de grossier, tout paraissait être calculé finement, bien proportionné, et c'est bien ce même corps qui attirait tant le musicien.

C'était un tableau qu'il avait déjà vu, mais dont il ne se lassait pas de voir. C'était un tableau qu'on pouvait encore mieux percevoir par le toucher que par la vue, et Allen avoua qu'il appréciait énormément le toucher, le caresser, le parcourir et mieux constater de son incroyable finition, de la perfection de ses traits, de la véritable oeuvre d'art que représentait Isuzu.
Les lèvres habiles de l'artiste rencontrèrent le buste de la femme et se mirent à dévorer l'un des seins, dont l'extrémité se durcit rapidement. C'est presque avec voracité que l'Oiseau, impétueux, s'attaquait à ce corps si tentateur, à l'apparence qui suggérait déjà une saveur si exquise. Il voulait y goûter une nouvelle fois, le faire sien encore une fois. Perversité ? Gourmandise ? Peut être, sans doute. Sûrement.
Sa langue caressait par moment la peau de la belle, faisant naître quelques frissons sur celle-ci qu'il perçut très rapidement. Déposant une série de baisers, et au fur et à mesure qu'il se mit à descendre, l'homme lâchait progressivement les poignets de la demoiselle, ses mains nouvellement libres rejoignant agréablement le corps de cette dernière, les doigts du musicien parcourant les épaules, allant vers les seins, l'abdomen puis la taille de la japonaise. Les cheveux fuyant d'Allen suivaient ce même mouvement, prenant comme de l'eau la forme de ce qu'ils rencontraient, alors que l'homme s'affaira à embrasser le ventre de sa partenaire avec appétit.

Il se redressa. Le musicien finit par se rendre compte qu'il avait chaud, très chaud. Celui-ci défit rapidement sa chemise qu'il laissa tomber non loin du lit, avant de reporter son attention sur Isuzu. Les mains de l'homme revinrent alors se déposer sur le corps nu de la princesse asiatique, son regard bleu suivant ses gestes, ce même regard bouillonnant d'envie. Puis posant une main à côté du corps de celle-ci, se présentant au dessus d'elle, il vint glisser son autre main vers l'intimité de la femme et en caressa les abords sensibles, fragiles. Ses doigts taquinaient cet endroit qu'il savait si réceptif, s'aventurant avec douceur, et une lenteur calculée. Se faisant, il continuait d'embrasser la peau voluptueuse de la danseuse, ses lèvres et sa langue jouaient avec ce qu'elles rencontraient, et un puissant désir l'animait.

Il voulait danser encore longtemps avec elle.

Ses doigts se retirèrent enfin, et Allen les porta à sa bouche tout en se redressant légèrement. Une irrépressible envie le rongeait, et il ne souhaitait plus que la pénétrer, fusionner avec le corps de la belle quelques instants. Il la regarda durant plusieurs -mais brèves- secondes, tentant de calmer ses pulsions.
Son visage se replaça au dessus de celui de la jeune femme, et il déposa un baiser non loin de son oreille, pour lui murmurer finalement :

"Tu es délicieuse."

Et la danse ne venait que commencer.
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MessageSujet: Re: Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Icon_minitimeJeu 23 Déc 2010 - 21:57

    Elle rit.

    Oui, Isuzu riait légèrement lorsque le musicien la prit dans ses bras.
    ".. allons danser", avait-il dit. Et elle entourait son cou de ses bras, impatiente presque d'arriver à l'étage. Posée sur le lit, elle souriait à son hôte, le regard taquin, limite provocateur. Ce n'était pas le regard de charmeuse que l'on doit parfois lancer afin de pimenter l'action ou d'éveiller les instincts de son partenaire. C'était un regard qui était le reflet absolu de la personnalité de la jeune Japonaise à cet instant même. De plus, il fallait avouer qu'il n'y avait pas d'instinct à éveiller chez le blond, qui surprit la belle.

    Sans qu'elle n'arrive à comprendre comment ou en combien de temps, son peignoir fût ouvert, Isuzu sentit son corps à l'air libre d'un coup. Inspirant une grande bouffée d'air, elle assistait aux actes désireux du British. Elle était animée d'une curiosité, d'une impatience, d'une gourmandise... Lorsqu'il bloqua ses poignets : elle se mordit la lèvre; lorsqu'il embrassa, mordit, son cou : elle lâcha un petit "cri" de surprise; lorsque suite à un compliment, il s'attarda sur ses seins : de multiples frissons la parcourut de toute part.

    Ha..ce que sa morsure pouvait l'avoir excitée.

    Sa langue, choquante, ne peut point décevoir. Rafraîchissant ta peau, la pointe de tes seins.

    Cela n'avait plus rien à voir avec la valse qu'ils avaient déjà dansés ensemble. C'était un tango,ou peut être une salsa. Qu'importe, le rythme commençait de façon soutenue, si bien que la jeune femme eut peut-être un peu de mal à contenir tout ce que lui faisait ressentir ce danseur là. Lorsqu'il s'attaquait à un point, ses cheveux en chatouillait d'autres, et les soupirs de la belle, tous plus chauds les uns que les autres, étaient difficiles à contenir. D'autant plus lorsque le point favorisé se trouva être son intimité. Désireuse depuis l'instant où il l'avait mené aux escaliers, il ne fût pas long de satisfaire la princesse, émue de bas en haut par son Roi.

    L'impatience soudaine dont son Roi avait fait preuve, l'avait rendue elle même deux fois plus désireuse. Et le son grave de la voix de ce Roi, se portant à pas de velours dans l'oreille d'Isuzu, devint soudainement encore plus érotique que d'ordinaire.
    Ha..

    Ses paroles douces et chaudes à l'instar de ces mains.
    Glissent sur tes hanches, subliment tes reins. Son regard perce, le soir, les miroirs de ton âme.


    L'impatience soudaine dont son Roi avait fait preuve, l'avait réjouie. Alors, cet homme d'apparence charmeuse et pourtant si froide se laissait aller à de pareilles pulsions ?

    Savoir qu'elle était la cause de ses pulsions la fit sourire d'autant plus sous les légers gémissements qui s'échappaient de sa gorge.

    Ouvrant les yeux, Isuzu observa le musicien porter ses doigts à son bouche.

    Et Ses yeux prirent soudain, l'expression d'une catin jamais rassasiée, dévorée par la faim.

    Elle le désirait, à l'instant, là même. Pourtant, elle ne souhaitait pas que l'entrée se termine là. C'était une femme qui paraissait, elle aussi, plutôt raisonnable. Posée. Ce n'était ni tout à fait faux... ni tout à fait vrai. Dans sa vie, dans ses ébats personnels, la Japonaise n'avait rien de raisonnable, et ce n'était pas avec un homme si appêtissant qu'elle allait se refuser quelques..jeux ?

    Le regard plus provocateur encore, la jeune femme redressait l'une de ses jambes tout en la collant contre Allen, ainsi pliée, elle la redescendit ensuite, posant son pied sur l'entrejambe du blond. Un large sourire s'étira sur ses lèvres tandis qu'elle pressait, frottait, de façon langoureuse et calculée son pied sur la partie.. sensible de l'homme. Partie déjà désireuse.

    La danseuse ne voulait plus d'une valse. Elle ne voulait pas reproduire leur première fois, elle voulait aller plus loin. Etait-ce l'effet de l'alcool ou bien une envie secrète qui faisait son apparition ? Ni l'un ni l'autre n'étaient importants.

    Dépliant sa jambe, caressant l'échine de l'Aglais avec son mollet, puis sa cuisse, et passant cette même jambe quasiment "autour" de lui, elle bascula, inversant les positions. Tout à fait nue, fière de sa nudité, elle était à califourchon sur son repas qu'elle comptait bien savourer. Posant ses deux mains sur son torse, la jeune femme sourit, fixant sa proie qui était en même temps son prédateur.

    " Je suis délicieuse, tu es exquis.."

    Se penchant sur lui, elle vint passer sa langue dans son cou, n'hésitant pas à coller sa poitrine à son torse. De ce point elle descendit jusqu'au haut de son buste en déposant plusieurs baisers langoureux avant de se redresser et de l'observer à nouveau.

    Fixant Allen, elle se mordit légèrement la lèvre de façon presque cachée, comme une enfant qui avait fait une bêtise. D'une voix presque naïve et pourtant adulte, elle poursuivit :

    " .. Allen, ce soir.."

    Ses yeux s'enflammèrent.

    " Tu me fais crier ?"

    Elle plissa les yeux, cherchant à déceler la teinte que prendrais cette fois ci ceux du blond. Satisfaite elle vint mordiller l'un de ses tétons rosé, puis se redressant à nouveau, elle déboutonna son pantalon et rit légèrement, se rendant compte de ce qu'elle venait de dire.

    Pour Isuzu, faire l'amour n'était pas qu'un "défouloir" à hormones ou à pulsions. Ce n'était pas non plus qu'un acte de reproduction, ce n'était pas non plus qu'un acte où l'homme devait tout faire à la femme. Pour elle c'était un échange. Bien souvent dut au désir, parfois à l'amour. C'était quelque chose qui devait changer, quelque chose qu'elle aimait faire de plusieurs façons, quelque chose qui comme des vêtements, devait habiller ses envies. Son envie ce soir, c'était d'éxécuter une danse toride avec son partenaire.

    Et elle pensait à la suite du Tango, tandis que ses mains satisfaisaient le musicien, s'occupant de son instrument.
    Relevant ensuite la tête vers Allen, Isuzu lâcha son membre, et passa deux doigts sur sa propre intimité, comme une invitation. Souriant derechef, elle attendait de voir la suite. La basculerait-il, ou bien ? Quoi ?
    Non résolue à ne rien faire pour autant, elle s'attaqua de nouveau à son cou, suçottant longuement la même parcelle de peau.




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MessageSujet: Re: Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Icon_minitimeSam 25 Déc 2010 - 19:22

Était-ce de la surprise ?
Allen observait la femme. Il observait son regard, ses mouvements avec une attention presque fervente. Elle aurait sans doute pu faire ce qu'elle voulait de lui, et il ne se serait pas débattu. Le musicien aurait pu tout accepter en cet instant, avec une femme possédant une aussi foudroyante beauté. Il avait toujours été admiratif du corps, des formes, et les femmes éveillaient toujours un je-ne-sais-quoi en lui qui le rendait presque esclave, et à la fois si dominant, si ouvert et si inaccessible, éternel briseur de coeurs, cavalier de danse d'une soirée.
Il était le serviteur de la luxure et rendait ainsi hommage au désir le plus charnel, qui engage la passion, presque la souffrance. Il était toujours question de douleur, que ce soit dans le sexe, dans l'amour, dans la vie. Il était toujours question de douleur, de domination, d'attirance. D'apparences.

La beauté était dangereuse, et elle le rendait malgré tout dévot.

Si bien que face à la princesse, il ne pouvait pas résister.
Isuzu semblait être plus "libérée" qu'au jour où ils s'étaient rencontrés. Était-ce parce que toutes ses contraintes liées à son travail avaient disparues ? Le cadre n'étant plus "professionnel", mais privé, elle paraissait plus propice à véritablement "jouer". Ou était-ce autre chose ? Juste l'alcool ? Juste l'envie de combler un désir secret ?
Allen n'était peut être pas vraiment surprit par de telles prises d'initiative de la part de sa partenaire, mais juste... attentif. D'une certaine façon, il préférait qu'il en soit ainsi. La demoiselle semblait s'amuser bien plus, continuant de susciter un désir ardent chez l'anglais.
Il sentait le pied de la belle se frotter à lui, à son point sensible, il sentait sa jambe le tenter, et sentit également la femme inverser les positions. L'homme s'était laissé tombé dos contre le lit, ses cheveux s'éparpillant de parts et d'autres sur la literie. Le musicien avait bien perçut la soudaine perversité qui avait envahit le regard de la japonaise. Il profita de ces moments où elle fut sur lui ainsi, tout à fait nue, jouant avec lui, avec son corps, avec son esprit. Et elle avait complètement gagné le jeu.
Les femmes avaient toujours ce pouvoir mental sur lui, quelque chose qui le rendait facile, désireux, tenté. Elles avaient toujours eut ce pouvoir sur les hommes qui les pliaient à elles. Pouvait-on parler avec Allen de domination ? Plutôt de jeu, de danse, les rôles s'alternant.
Mais le blond ne resta pas pour autant passif, ses mains venaient caresser avec envie la peau des cuisses de la belle, ses hanches, son dos... Elle se baissa alors sur lui, embrassant le cou de l'anglais, puis son torse. Celui-ci pu agréablement sentir la douce poitrine de la jeune femme sur lui, et laissa échapper un sourire tant cette dernière l'excitait, jouait avec ses sens. L'homme cru un instant qu'il craquerait et finirait par la prendre, la pénétrer violemment sur le champ.
Ce sentiment ne fit qu'évoluer en grandissant, lorsque sa partenaire se redressa et lui suggéra, d'un air taquin :

".. Allen, ce soir.. Tu me fais crier ?"

Le bleu de ses yeux bouillonnait, tandis qu'il fixait la demoiselle sur lui. Ses doigts venaient rejoindre les cuisses de celle-ci une nouvelle fois, alors qu'il s'imaginait déjà ne faire plus qu'un avec elle. Son sourire restait, il ne paraissait pas hésitant mais préférait laisser la femme agir avant d'intervenir. Une de ses mains était venue accompagner la chevelure de la belle alors qu'il sentit les dents de cette dernière le taquiner. Et sans qu'il ne le réalisa, en même temps que son sang affluait, les battements de son coeur s'accéléraient.
Puis elle vint lui défaire les boutons de son pantalon, le rire coquin de la japonaise le laissant curieux et amusé à la fois, tandis qu'il prenait appui sur ses coudes pour mieux la regarder. Son souffle se faisait plus rapide, l'homme observant toujours avec une même et pressante envie, alors que sa partenaire ne s'arrêta pas là, déterminée à faire craquer Allen. Arrêtant les caresses sur ce dernier, elle vint porter ses doigts au point culminant, son entrée secrète, sa propre intimité, là où elle savait que la véritable danse commencerait et se finirait. C'est avec un intérêt tout particulier qu'il observait ses gestes, et l'anglais sourit. C'en était trop.

Le corps de la belle de nouveau sur lui, il en profita pour passer une main sur ses épaules, suivant ensuite la courbe de son dos, puis ses fesses... Sa main remonta alors, et ses lèvres vinrent se déposer sur son épaule un bref instant. D'un mouvement rapide il fit alors basculer la femme, la replaçant sur le dos. Puis il ôta ses vêtements afin que ceux ci ne le gênent pas, et c'est avec une attitude posée, faussement contrôlée, qu'il s'exprima dans un deuxième temps :

"Tu veux que je te fasse crier ?"

L'homme se replaça alors au dessus du corps de la japonaise, sa bouche revenant sur ce corps, pour en embrasser la poitrine si appétissante, sa langue revenant à l'assaut à cet instant. Celui-ci fit passer un bras derrière son dos lorsqu'elle se cambra, comme pour mieux la tenir contre lui.

"C'est d'accord." conclut-il d'une voix plus silencieuse, mais d'un ton tout aussi sensuel, alors que ses lèvres repassaient de nouveau sur un des seins de la belle Isuzu pour en chatouiller l'extrémité.

Obéissant à la volonté de sa partenaire, il voulut pourtant se faire désirer un peu. Si bien qu'il passa encore quelques secondes, voire minutes, à déposer des baisers sur son corps, le long de son corps brûlant, avant de se décider à la pénétrer enfin.
Et il s'exécuta. Son membre gonflé de sang, tendu tel un arc à son maximum, attendant patiemment de décocher sa flèche, vint se loger dans la partie la plus intime du corps de la femme. Et l'entrée à présent humide, dilatée, accueillit agréablement l'objet de virilité du musicien, les parois paraissant être faites sur mesure pour cet objet là, le muscle interne de la femme caressant ce même objet qui venait ainsi s'inviter avec une lenteur calculée.
L'anglais plaça ses deux mains de chaque côté du corps de Isuzu, puis tout en commençant de très lents va-et-vient, il embrassa de nouveau ses seins, sa chevelure accompagnant ses mouvements de tête en un voile léger et doux qui cachait en partie son visage, et il semblait être résolu à combler entièrement la jeune femme. Il souhaitait l'entendre gémir, l'entendre crier son nom, l'entendre jouir... Il voulait qu'elle se libère encore, et souhaitait plus que tout satisfaire les désirs de la belle. Cette volonté se faisant très forte, il poursuivit ses actes, et la lenteur avec laquelle il s'exécutait paraissait bientôt se faire supplice pour sa partenaire. Mais ce n'était qu'un début, la danse était loin de s'en arrêter là après tout, et le musicien n'avait pas fini de jouer.

Le rythme fut alors plus rapide. L'homme se redressa, agenouillé. Une de ses mains se baladant plus bas saisit la jambe de la japonaise comme pour mieux adapter sa trajectoire, plaçant cette jambe droite sur lui, les mettant ainsi dans une position plus particulière, et son membre semblait s'introduire plus profondément en elle. L'étroitesse du couloir de la femme n'avait pas surprit l'anglais au premier abord, car après tout il était d'origine occidentale et elle asiatique. Mais à cet instant, il put sentir le doux muscle se contracter par instants sur son membre, ce dernier se trouvant dans un espace tout de même réduit, manquant de le faire céder. Pourtant, Allen s'efforçait de tenir le coup, car jouir immédiatement signifiait sa défaite.
Ses cheveux commencèrent à être mouillés par la transpiration. Avait-il mit le chauffage ? Il faillit en être presque certain, alors que ce n'était pas le cas. La pièce fermée s'était très rapidement chauffée par leur présence, et on aurait pu également ajouter que le musicien était du genre à avoir le sang chaud.
Il embrassa longtemps la jambe de la japonaise sur son torse, tout en continuant ses va-et-vient en elle, et ses doigts parcoururent sa peau avec désir, partant du mollet jusqu'à la cuisse. L'homme s'affairant, laissait ses yeux se balader sur sa partenaire, sur ses seins, sur son visage. Les mèches de cheveux qui venaient sur son champ de vision l'empêchait d'y voir parfaitement bien, mais il ne s'en préoccupa plus.
Allen avait chaud, très chaud, et son regard était ardent. Le bleu de ses yeux avaient prit une teinte différente que celle qu'il possédait en temps normal. Plus vive, plus profonde. Plus sombre, sûrement. Sa chevelure empêchait d'apercevoir clairement ses iris, alors que les fils d'or de celle-ci venaient se coller à son visage, à sa bouche avec un désordre qui tendait à le rendre moins posé et ordonné qu'on pouvait le croire en premier lieu.

Son instrument n'était que l'outil de sa musique.
Et il écoutait le fruit de sa composition, les notes que gémissait la belle, venant à penser qu'il n'y avait à cet instant plus belle musique. La musique, tout comme la danse, n'étaient pas qu'une affaire d'art, de paraître. Elles prenaient tout leur sens une fois vécues.
Le violoncelliste ressentait un certain plaisir à danser avec Isuzu. Il l'observait gémir encore une fois, les petits cris de la femme autant que ses propres mouvements de pénétration l'excitant terriblement, il souhaita très rapidement en finir. Pourtant, Allen désirait qu'elle crie encore.
Se stoppant progressivement, il fit une pause durant laquelle il se remit au dessus d'elle, à sa position initiale. C'est avec perversité que sa langue vint chatouiller le cou de sa partenaire, et ses lèvres rencontrèrent ensuite sa peau, remontant alors plus haut jusqu'à sa mâchoire, sa joue, et l'homme faillit déposer un baiser sur les lèvres de la belle, mais s'arrêta finalement sur son menton.
Puis se relevant, il finit par saisir les bras de la jeune femme, et en quelques secondes elle se retrouva devant lui. L'anglais agenouillé, la japonaise à cheval sur lui, tous deux se faisant face. Ce dernier profita de cette position pour la sentir un peu plus contre lui, retrouvant l'agréable sensation de la poitrine de Isuzu sur son torse. Ses doigts se perdirent sur son dos, retrouvant également les fesses de la demoiselle, qu'il se permit de tâter en toute perversité quelques instants. Il la regardait. Il la désirait encore.
Et il reprit la danse là où s'en était arrêtée. Continuant de jouer sa musique, toujours plus folle, et même plus rapide, son arc tendu n'attendait plus que l'instant propice pour succomber, pour décocher sa flèche. Mais il était patient. Son membre revenait se loger dans les couloirs intimes de la femme, cette position nouvelle sollicitant d'autant plus d'efforts, mais le plaisir n'en était que plus grand.
Allen tenait sa partenaire par la taille, tout en lui offrant un regard désireux. La posture dans laquelle Isuzu se trouvait la rendait supérieure à lui de quelques centimètres, mettant ainsi le musicien dans une légère position de soumission. Il offrait à la princesse ce qu'elle voulait, il lui offrirait bien tout d'ailleurs : sa musique, son corps, son argent. On ne peut rien refuser à la beauté.

Il lui aurait bien offert ses lèvres, et son coeur aussi. Sans qu'il ne le puisse vraiment. Sans qu'il ne ressente vraiment quelque chose pour elle. L'homme gardait toujours son regard sur la Belle, et tout en poursuivant ses va-et-vient en elle, il l'entendait. Il la voyait. Elle faisait battre son coeur et l'excitait à un point nullement imaginable. Il aurait voulu l'écouter et la regarder encore longtemps.

La Beauté était dangereuse. Et malgré tout :
Elle le rendait fou.

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MessageSujet: Re: Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Icon_minitimeDim 26 Déc 2010 - 18:53

    Elle était à la merci du désir. A la merci du plaisir.
    Chaque baisers ou caresses que déposait le musicien sur le corps d'Isuzu rendait cette dernière de plus en plus brûlante. Et ces gâteries devenaient supplices, la voix d'Allen raisonnait dans sa tête. Ce son grave et voluptueux, une fois de plus, la pénétrait tout entière et rendait l'attente de l'instant encore plus horrible. Mais cela arriva, et ce fût presque avec impatience que la Japonaise se cambra, tout à fait prête à accueillir son amant. Et ce fût comme un soulagement, lâchant un petit gémissement aigu, empreint de désir, la belle savourait chaque mouvement mais souffrait toutefois de son impatience grandissante.
    Le rythme de la musique se faisait langoureux et on ne peut plus sensuel, mais elle attendait la suite. Elle attendait l'instant où la musique prendrait en intensité, et pour mieux attendre cet instant, la belle ferma les yeux, bras semi pliés étendus sur le matelas, ses cheveux éparpillés comme bon leur semblait, elle était attentive au plaisir que lui procurait son Roi.

    Ayant toutefois envie d'admirer celui qui la satisfaisait, Isuzu r'ouvrit les yeux et observa attentivement. Les cheveux blond du Nordique tombaient, coulaient un peu partout sur sa peau pâle et même sur celle de la jeune femme. Ces cheveux venaient même devant le visage du musicien et lui donnaient de ce fait un air qui laissa la jeune femme sans voix un instant.
    Mais elle ne pût s'attarder plus longtemps sur le tableau qui s'offrait à elle que la musique s'emballa alors, dans un angle nouveau qui décrocha un sourire curieux chez Isuzu. Puis elle se mordit la lèvre. L'instrument du musicien s'introduisait plus encore en elle, pour des sensations encore plus fortes.. Elle ne savait plus où donner de la tête. C'était un tout, ses lèvres, ses doigts, son membre. C'était un tout qui portait la Nippone à ébullition. Elle gémissait de plus belle, son rythme cardiaque s'emballait, si bien que sans même s'en rendre compte elle finissait par ne plus retenir de petits cris qui allaient crescendo avec les mouvements du chef d'orchestre. Comme seule accroche, elle avait le drap, drap qu'elle empoignait avec force, comme seule aide, seule aide pour ne pas se laisser dévorer par le plaisir.

    Elle était à la merci du désir. A la merci du plaisir.
    Ça avait été par gourmandise qu'Isuzu avait fait demi-tour sur la plage. Elle n'avait pas sût être assez forte pour surmonter son désir, ou sûrement qu'elle avait décidé d'être faible face à ce désir. Pourtant, d'ordinaire la jeune femme ne faisait pas partie de ces gens là. Bien souvent, une pomme goûtée n'était plus à re-goûter. Mais ce violoncelliste avait dégagé quelque chose d'autre, et le plaisir qu'il lui donnait était à la fois douloureux et affreusement bienfaiteur. Saurait-elle renoncer ensuite à pareil pêché ? Saurait-elle ensuite renoncer à pareil gourmandise ? Là était la douleur de ce plaisir. Mais à ce moment là on enterrait des futilités pareilles et l'on s'abandonnait tout entier au délice de l'échange. Du moins c'était le cas d'Isuzu.

    Lorsque la cadence se mit à ralentir, la belle ouvrit les yeux et frissonna de tout son long lorsque la langue d'Allen vint cueillir son cou. Et en réaction elle lui mordit le cou avec intensité, réclamant la suite. Lorsque Allen déposa un baiser sur son menton, celle-ci répondit d'un baiser au coin de ses lèvres. Lorsque Allen la prit par les bras, la redressant, celle-ci ne se fit pas attendre et entoura ses bras autour de son cou. C'est à ce moment qu'elle réalisa que le tableau du blond avait changé, les cheveux de ce dernier collaient à son visage, et cela lui donnait une figure d'autant plus sexuelle. Son regard aussi avait changé, et c'était presque avec fascination que la Japonaise observait son Roi Nordique.

    Le silence prit fin, et la musique reprit son rythme. Là, Isuzu pouvait accompagner le musicien puisqu'elle même donnait de profonds coups de reins et s'inclinait de façon à ce que son bouton de plaisir puisse lui aussi être tout à fait stimulé.
    Maintenant son cavalier d'une main, la jeune femme caressait le sexe de celui-ci tout en ondulant son bassin. Mais elle finit par ne plus pouvoir être attentive qu'aux sensations, sa voix remplissant la pièce quasi vide une fois de plus. Souhaitant enrichir son plaisir, la jeune femme regarda nettement le blond. Elle prit même son visage si désirable entre les mains et le baisa. Son front, ses pommettes, sa joue. Elle l'aurait peut-être même dévoré à cet instant, si bien qu'elle mordilla à nouveau son cou, menant sa tête dans sa propre poitrine avant de la redresser à nouveau et de cette fois-ci mordiller légèrement la lèvre inférieure de son dévot.

    Puis elle contracta son vagin et lâcha un cri plus vif. Isuzu savait qu'elle était sur le point, et plus elle se rendait compte de cela, plus elle se penchait vers l'arrière jusqu'à poser sa tête sur le lit à nouveau, le bassin et le dos toutefois relevés. Là, la promiscuité entre son intérieur et le membre de l'Anglais se fit encore plus restreinte, si bien que la belle fût prise de contractions peu de temps après. La danse avait atteint son apogée.

    Il lui fallut quelques secondes avant de pouvoir à nouveau reposer son dos et son bassin sur le lit. Ses cheveux à elle aussi s'étaient collés à sa peau, son corps transpirait et ses seins, son ventre, ses côtes, accompagnaient sa respiration encore rapide. Poussant un dernier soupir d'aise, Isuzu se détacha d'Allen afin de reprendre sa respiration. Elle avait chaud, énormément chaud, si bien qu'elle aurait été capable d'aller ouvrir la fenêtre sur le champ. Mais là le temps était à la récupération, et une fois plus posée elle se mit à rire légèrement avant de regarder son amant. D'un geste presque maternel elle passa une main dans ses cheveux, dégageant ainsi le visage de l'homme avant de se retourner sur le ventre laissant à l'homme le loisir de la contempler, et se donnant à elle même le loisir de poser sa tête sur l'oreiller. Non pas pour dormir, seulement pour goûter à la plénitude de l'instant. Elle se perdait dans ses cheveux, dans sa sueur, dans son désir, dans son plaisir. Peut-être même qu'elle se perdait dans le lit, ou qu'elle se perdait tout court.
    La Japonaise resta ainsi quelques instants avant de se tourner face à son hôte. Sur le côté. C'était à croire qu'elle avait ce don de se mettre dans les positions les plus attrayantes pour la gente masculine. Elle savait très bien comment manier son corps et quel angle elle voulait laisser voir ou non, si bien que c'était devenu tout à fait naturel.

    Fixant intensivement son Roi, Isuzu ne dit rien pour autant. La température de son corps chutant progressivement, la belle vint se rapprocher du musicien, passant une jambe par dessus la sienne, posant ses deux mains sur son torse sans rien ajouter, le regardant juste de ses yeux provocants et animés.
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MessageSujet: Re: Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Icon_minitimeDim 9 Jan 2011 - 2:30

L'homme se sentait complètement absorbé par la belle asiatique. Son regard ne parvenait à se décrocher d'elle tout en sentant son membre se frotter agréablement dans les parois intimes de la femme, frottements d'autant plus marqués par les ondulations de son bassin qu'elle mouvait ainsi à cet effet. Il sentit ensuite ses lèvres se balader sur son visage, curieuses, provocatrices ou impatientes, puis ses dents gourmandes.
Il la sentait, s'enivrait de son odeur, s'exaltait de ses gémissements, ses contractions. Puis tout en poursuivant les va-et-vient chez sa partenaire, il sentit finalement sa limite céder, tandis que la japonaise se penchait vers l'arrière. Ses mains accompagnaient les mouvements de celle-ci, et l'homme se stoppa progressivement, concluant la danse.

Tout en se retirant, Allen vint délicatement déposer un baiser sur le corps de Isuzu, avant de l'observer se reposer. Il resta quelques instants dans la même position, reprenant sa respiration. Puis ses yeux bleus se perdant à regarder soudainement le vide, il fut rapidement réveillé de sa rêverie par le rire de la jeune femme, qui vint passer ses doigts dans sa chevelure blonde et mouillée, arrangeant par la même occasion son champ visuel. Ce retour à la réalité fait, le musicien l'observa se placer finalement sur le ventre, percevant le regard malicieux de la demoiselle sur lui.
Il tenta alors se mieux se tenir dans le lit à son tour, et la belle se tourna face à lui. Il prit le temps de regarder son corps une nouvelle fois, la pose qu'elle aborda ensuite, posant une jambe par dessus lui. Et l'homme ne refusant pas ce cadeau qui s'offrait à lui ainsi, accueillit d'une main la jambe qui s'invitait. Il la caressa. Il regardait dans les yeux la jolie Isuzu, la maline Isuzu, beaucoup plus stratège et beaucoup moins sage qu'elle en avait l'air au premier abord. Un sourire s'étira alors sur ses lèvres. Toujours de côté, ce dernier entreprit de laisser voyager sa main jusqu'au cou, puis dans les cheveux de la japonaise.
Allen en toucha quelques instants la texture si particulière, puis tout en retirant ses doigts, il interrompit le silence qui se faisait alors trop long :

"Tu dois être une excellente danseuse, ça se sent à ta manière de bouger, ta sensualité."

Il marqua alors une pause, se rapprochant à son tour un peu plus de la japonaise. L'envie de faire l'amour avait disparut, mais un désir persistant, plus sournois et moins explicite fit surface. Il repassa alors son bras au dessus d'elle, l'accueillant un peu mieux auprès de lui, et vint embrasser doucement l'épaule de la demoiselle. Celui-ci attrapa alors le bras qui s'y raccrochait; il poursuivit alors, ramenant la peau fine de Isuzu à ses lèvres, et terminant finalement à sa main. Il s'arrêta alors, mais garda pourtant cette main prisonnière. Il la regarda comme s'il s'agissait là d'un bijoux rare qu'il se devait de savourer, de prendre le temps d'admirer.
L'homme n'y manqua pas. Son inspection durant alors depuis quelques instants, il finit par reprendre la parole d'un ton tout aussi posé.

"Et tu as de très belles mains. Petites, douces. Des mains séduisantes."

Ce dernier porta la dite main à ses lèvres, déposant un baiser, avant de la libérer finalement. Il resta alors face à la japonaise, gardant ses yeux dans les siens, jusqu'à ce que la fatigue vint brouiller ses pensées. Ses yeux se fermèrent alors, sans qu'il ne s'endormit pour autant, alors que ses doigts venaient caresser la cuisse de Isuzu qui n'avait pas bougé. Sa tête toujours reposée sur le lit, un sourire s'étira sur son visage. Les formes de la belle, perçues par le toucher, lui venaient à l'esprit et le musicien pouvait en reconstituer l'image parfaite. Sa main explora une nouvelle fois le corps de Isuzu, effleurant juste certaines parties, en caressant plus explicitement d'autres. Après un moment de blanc, il finit par rouvrir les yeux, et entreprit soudainement de se lever.
Il remit alors son boxer par simple soucis de confort, vint éteindre la lumière, puis invita la jeune femme à rentrer sous la couverture. Une fois dans la literie, l'anglais essaya de s'endormir aux côtés de la belle, dont il pouvait sentir la présence chaleureuse.

Allen aimait sentir une compagnie près de lui. Bien qu'il laissait toujours froidement une distance, ne supportant pas que l'on entre trop dans son intimité, il apprécia à ce moment sentir l'agréable présence de Isuzu. Sans vraiment se l'avouer. Sans pour autant se blottir contre elle.
Il était fatigué, mais resta assez éveillé -du moins pendant quelques brefs instants- pour écouter le souffle de la belle, sentir la chaleur de sa peau contre la sienne. Mais très vite, les songes du sommeil finirent par le rattraper. Alors, il rêva.
L'homme ne rêvait pas toujours. Dans n'importe quel sens du terme d'ailleurs : ses nuits n'étaient que rarement animées de songes et d'autres, ainsi que rien ne le rendait véritablement ambitieux. Il se satisfaisait sans vraiment rester satisfait. Il recherchait toujours le jeu, l'expérience, l'aventure, tout en s'imposant de rester au même niveau. Il restait ce prince musicien que la vie avait gâtée, que la nature avait rendue beau et docile, mais joueur, et même froid. Il ne voulait pas être autre chose, il ne souhaitait pas spécialement faire autre chose, il ne désirait pas vraiment changer. Ni sa vie sociale, ni son statut, ni même sa nature.

Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits; mais d'un arbre pourri ne peut naître un fruit magnifique.
Allen était le fruit d'un arbre de cet espèce là, qu'on appelait en tout orgueil "famille". La pourriture l'avait contaminé, et elle se propageait ainsi comme une maladie. On le lui avait dit, et il le savait : La famille n'est là que pour justifier notre existence. Alors ce n'est qu'un jeu d'apparences. Un jeu où les règles sont traitres.
Son esprit se plongeait progressivement dans l'abstrait du rêve. Il lui sembla y rester des années, comme prisonnier. Le musicien n'aimait pas les rêves, même ceux inspirés par ses hormones. La réalité était belle, et le rêve ne servait à rien. C'était comme un brouillard dans le néant du sommeil qui rendait vague ses pensées, et trouble ses sens.
Très vite, il souhaita en sortir. Et s'exauçant son voeu, il ouvrit les yeux.

C'était le matin.
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MessageSujet: Re: Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Icon_minitimeLun 10 Jan 2011 - 21:16

    C'était..comme si elle le regardait pour la première fois. En fait non. C'était comme si elle admirait de nouveau un tableau déjà observé auparavant. Lorsque l'on regarde un tableau pour la seconde fois on le redécouvre bien souvent. C'était à peu prés le cas. Un air légèrement, simplement légèrement plus...naturel faisait apparition sur le visage d'Allen. Et ce côté "après acte" le rendait encore plus attirant qu'avant les faits. Ce fût sûrement avec plaisir qu'il accepta la jambe de Isuzu sur lui; et les caresses de sa main sur le corps de la belle apaisaient celle-ci. Lorsque les doigts du musicien passèrent sur son cou, dans ses cheveux, Isuzu ferma les yeux un vague instant comme pour mieux apprécier ces simples gestes avant de les ouvrir et de fixer le blond. Le compliment qui suivit la fit sourire : c'était son "merci" qu'elle n'avait pas besoin d'exprimer à voix haute, le regard disait tout à sa place.
    L'espace d'un instant la jeune femme souhaitait presque être encore unie au musicien. C'était pas une question de romantisme ou quoi que ce soit du genre, c'était une question de bien être, de plaisir. Isuzu était une femme vraiment tactile et bien que dans ses relations dites professionnelles elle ne faisait pas preuve de ce genre de choses là, lorsqu'elle était avec d'autres c'était une chose essentielle. La chaleur humaine était finalement sans doute l'un des besoins les plus importants de la belle qui vivait finalement seule dans une suite de la Résidence. C'était alors peut-être pour cette raison qu'elle était ainsi ? Une overdose d'un côté et une absence inouïe de l'autre ? Ou était-ce dût à l'environnement dans lequel elle avait grandit ?
    Allez savoir, il n'en restait pas moins certain que le toucher était l'une des passions de la métisse.

    Aussi, les quelques baisers du blond, et ses doigts qui continuaient de glisser sur elle calmait peu à peu Isuzu qui finit par seulement avoir envie, finalement, de rester ainsi et de se faire toucher et de toucher à son tour. Chaque gestes que son hôte faisait l'intriguait et elle eut un sourire serein au second compliment de l'artiste.

    " Des mains toutes aussi savantes que mon corps je l'espère. "

    Ça, c'était pour le côté "détente" du moment. Mais ne pouvant rester ainsi à ne pas commenter sa conduite, elle poursuivit.

    " Tu m'impressionne lorsque tu es comme ça..."

    Ce fût presque dans un souffle qu'elle avait dit cette phrase, phrase qu'elle avait dût s'avouer. Puisque d'habitude c'était les autres qui disaient être impressionnés par Isuzu et cela était bien ainsi. Mais pourquoi se voiler la face ? Qui donc avait un regard aussi persan et des gestes si minutieux ? La façon dont il avait observés ses pieds la première fois et dont il observait ses mains à présent : des choses que peu d'hommes faisaient. Et qui de ce fait surprenait toujours un peu la demoiselle ayant vu bien des cas mais jamais des pareils. Aussi, cela rendait donc cet Européen de plus en plus intriguant, curieux et comme si elle pouvait en déceler les clefs : Isuzu le contemplait, et ce même une fois qu'il eut fermé les yeux.
    Pourtant, lorsque le moment de dormir vint, la jeune femme sombra rapidement. Après avoir cherché la chaleur auprès du musicien sans pour autant l'enlacer ou autre chose, simplement après avoir posé sa tête contre son torse ainsi que ses mains et posé son mollet sur le sien, elle s'était endormi sans demander son reste. Il était rare que la surnommée Rin s'endormit avec quelqu'un, aussi elle offrait de la chaleur et des signes doux aux heureux élus. Tendresse qu'elle n'avait pas reçut depuis longtemps et qui lui manquait sans qu'elle ne le ressentit vraiment.

    La nuit ne fût pas agitée. Du moins ce ne fût pas le cas du sommeil de mademoiselle qui lorsqu'elle ouvrit les yeux eut comme première vue celle du torse d'Allen. N'étant pas des plus réveillée, pas vraiment du matin non plus..elle lui tourna le dos, puis se mit sur le ventre la tête tournée de l'autre côté, refermant les yeux dans un dernier espoir : celui de pouvoir s'endormir à nouveau. Mais cela ne vint pas aussi elle finit par couiner tout en s'étirant de tout son long avant de pousser un grand soupir et de se redresser grâce à l'appui de ses avants bras. C'est à se moment là qu'elle adressa un vrai regard à celui qui peuplait le lit. Il était déjà réveillé, alors elle lui adressa un petit sourire, se demandant toutefois si elle n'avait pas abusé de son hospitalité en dormant quelques heures de plus que lui par exemple.

    " Bonjour."


    Sur ce mot elle reposa sa tête sur l'oreiller et tira un peu plus la couette sur elle. Il était rare qu'elle se réveille chez quelqu'un sans avoir l'envie de partir en courant. C'était une chose plutôt paradoxale avec le côté tactile et aimable de Isuzu mais pourtant vrai. Elle adorait s'endormir mais n'aimait pas des masses ce genre de réveil , aussi celui-ci était premièrement plutôt .."difficile" à accepter. Mais le sourire du blondinet la fit abdiquer et se nichant sous la couette encore plus elle prit son bras pour se rapprocher et déposa un baiser sur son torse. Ceci fait elle se rendormit pour quelques petites minutes, cinq maximum. Lorsqu'elle ouvrit les yeux une seconde fois, elle était embarrassée de s'être à nouveau endormie et s'excusa, s'obligeant cette fois à se redresser en position assise pour être sûre de ne pas dormir à nouveau. C'est que oui..c'était aussi l'une de ses activités favorites que dormir.

    Passant une main dans ses cheveux, Isuzu détailla la pièce. Elle songeait. Qu'allait-elle faire maintenant ? Ou qu'allaient-ils faire ? Ne trouvant aucune réponse à ces deux questions, elle se laissa finalement retomber sur la literie, fixant le plafond.

    "J'ai la flemme."

    Dit-elle d'un ton légèrement amusé avant de regarder une fois de plus le musicien.

    "Ça ne fait pas trop longtemps que tu es réveillé j'espère... ? Je suis désolée, je dors beaucoup."

    S'étirant à nouveau elle reprit.

    "Je pourrais même continuer là."

    Elle eut un léger rire et passa cette fois-ci la main dans les cheveux blonds du jeune homme. La même question revenait : que devait-elle faire ? A se demander cela elle eut presque l'impression d'être une lycéenne, ce qui l'amusa d'autant plus : elle une lycéenne ? Alors qu'elle avait grandit trop vite ? C'était risible mais pas désagréable à imaginer.
    Soudain lui vint alors une "idée", enfin plutôt la pensée d'un fait habituel. En effet, bien souvent le lendemain d'une soirée charnelle, ou une matinée libre, la jeune femme allait aux bains de la Résidence. C'était ça aussi l'une des choses qu'elle affectionnait tant. Aussi, ne sachant pas si un étranger l'accepterait elle lui demanda tout de même si l'idée d'un bain lui serait agréable ? Et puis, elle avait été témoin : ce n'était pas la place qui manquait. Pour le plus grand plaisir de l'amatrice d'eau chaude, le propriétaire des lieux accepta. Ayant enfin trouvé une motivation pour sortir du lit, Isuzu en sortit et récupéra le peignoir qu'elle portait la veille. Le trajet n'était pas long mais malgré la chaleur qu'ils avaient "fabriqués" le soir, l'air s'était tout de même un peu rafraîchit. Et puis surtout lorsqu'on sort de sous une couette et que l'on est nue il fait toujours froid.

    De ses manies Japonaises, Isuzu tint à faire couler l'eau elle même et la fit d'ailleurs couler bien chaude, un bain ça ne se prenait pas tiède.
    Lui revint alors les très rares fois où il y avait des bains "familiaux" à la maison. Oui oui, de l'eau très chaude dans la baignoire, on ne pouvait y prendre un bain qu'après avoir prit une bonne douche. Ensuite l'eau restait toute la journée, bien à l'abri du frais afin de rester chaude pour tout le monde. N'ayant pas de grande famille, Isuzu pouvait prendre alors plusieurs bains par jours, enfant c'était avec son père et très rarement l'épouse de celui-ci, un peu plus grande c'était avec sa grand mère, et encore plus grande ce fût seule qu'elle prit ces bains. Repensant à cela elle se glissa dans l'eau poussant un petit soupir de satisfaction. Se mouillant les cheveux à l'aide de ses mains elle demanda à Allen de se mettre dos à elle tandis qu'elle écartait les jambes pour l'accueillir (non pas de cette façon là..).

    " Je prend souvent mes bains seule mais parfois nous le prenons à plusieurs avec d'autres résidentes parfois des résidents aussi. Je trouve ça convivial le bain. J'aime bien, limite je préfèrerait un bon bain plutôt qu'un bon restaurant."

    Elle eut un sourire sonore tandis qu'elle touchait légèrement les cheveux blond du musicien. S'occupant à mouiller ses propres cheveux, les ramenant en arrière elle poursuivit.

    "Et souvent on se lave les cheveux entre nous... Je peux te les laver ?"

    Se préparant déjà à un oui elle changea sa position pour être un peu plus "grande", dans sa position précédente avec la taille de cet homme elle aurait eut des crampes aux bras sans même avoir eut fini de shampouiner. Elle se mit alors sur les genoux, mouillant délicatement la chevelure du violoncelliste.

    "Puis j'aime bien commencer la journée par un bain."

    Sur ces paroles , sa poitrine contre son dos, elle se mit ensuite à mettre le shampoing dans ses mains et à délicieusement masser le crâne de Allen avec.

    "Tu commences la journée comment toi ?"
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MessageSujet: Re: Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Icon_minitimeSam 15 Jan 2011 - 20:18

Une fois les yeux ouverts, Allen vit la jeune femme encore endormie. Il prit à cet instant le temps de l'observer, admirer son corps nu en partie sous la couverture, regarder sa poitrine se soulever lentement, restant sur le côté face à elle. C'est alors qu'elle se réveilla à sa grande surprise, et les yeux azur du musicien revinrent sur le visage de cette dernière.
Il s'apprêta alors à dire quelque chose, sans doute devait-il. Mais une soudaine envie insidieuse, sûrement provoquée par la vision de la beauté charmante que représentait Isuzu au réveil, le laissa muet. Il eut envie d'embrasser son corps et de la caresser, mais la belle à peine réveillée ne lui en laissa pas l'occasion et se tourna presque immédiatement. Déconcerté, il se mit à sourire de la situation. Le regard de l'anglais la surveillait toujours.
Lorsqu'elle se mit sur le ventre, un des premiers réflexe de l'artiste fut de porter son attention sur son dos nu. Il aurait pu continuer encore longtemps à la regarder ainsi, repensant encore aux actes de la veille puis de la douce nuit où ils étaient restés à dormir proches l'un de l'autre. Mais au lieu de se rendormir, la belle japonaise finit par s'étirer. Une fois mieux réveillée elle s'adressa alors à Allen, qui lui répondit de la même façon :

"Bonjour."

Il la vit alors se rapprocher de lui et venir se loger contre son torse. Constatant que cette dernière se rendormit à cet instant, l'homme finit par renoncer totalement à l'idée de la déranger, ou même de se lever. C'est à ce moment, durant ces quelques minutes où elle dormit, qu'il se rendit compte de son incroyable tendresse. Des femmes-enfants en besoin d'un homme-nounours il en avait connu, oui. Mais Isuzu dégageait une maturité certaine. Là, il ne voyait plus Isuzu la résidente sexy et sûre d'elle. Il voyait Isuzu, une femme d'une grande beauté qui recherchait juste un peu de douceur.
Le coude sur le lit, Allen reposait sa tête dans sa main, puis de l'autre il vint effleurer le visage de la princesse endormie. Il caressa ses joues, son menton, remonta ensuite dans ses cheveux. Il la trouvait magnifique, et la trouva adorable. C'est alors à cet instant qu'une question se souleva dans son esprit : Que faisait-il ? Et elle, que faisait-elle avec lui ? Leur relation n'avait rien de très sainte, et pourtant ils semblaient tous deux résolus de ne pas tout lâcher maintenant.

Stoppant ses mouvements, celui-ci la regarda mieux. Il observa son corps contre lui, qui bien que couvert, se dessinait sous la couverture. Il en sentait la chaleur trop vive, qui tendait à le rendre gourmand. Il ne voyait à présent qu'une magnifique femme dont le corps avait longtemps été brisé, abusé, et qui maintenant souhaitait qu'on en répare les fautes. Elle voulait de la chaleur, mais l'anglais savait qu'elle ne devait pas en rechercher auprès de lui. Allen se rassura : du moment qu'il n'y aurait jamais d'amour dans leur histoire, tout irait bien. De son côté, il ne ressentait pas spécialement le besoin d'être amoureux. Mais qu'en était-il pour quelqu'un comme elle ? L'homme trouva cela triste qu'elle soit ainsi seule, à travailler dans une maison close. Il ne voulait pas se mêler des affaires d'Isuzu, et peut être était-elle le genre de femmes à ne pas s'accrocher à quelqu'un en particulier, et tenter toujours de nouvelles choses ? Alors elle aurait été comme lui.
Il aurait voulu s'enfuir du lit pour mettre un terme à l'attraction charnelle qu'elle exerçait sur lui, mais il n'y parvint pas. Le réveil de celle-ci brisa alors ses pensées. Elle s'excusa, faisant sourire une nouvelle fois le musicien qui ne bougea pas, la parcourant toujours de ses yeux observateurs.

"Ça ne fait pas trop longtemps que tu es réveillé j'espère... ? Je suis désolée, je dors beaucoup. Je pourrais même continuer là."

Une belle aux bois dormants. L'image le fit rire.

"Ne t'en fais pas pour ça."

Isuzu lui proposa alors de prendre un bain ensemble. Surpris, mais intéressé par l'idée, il accepta. Ils se levèrent tout deux pour rejoindre finalement la salle de bain d'à côté. La japonaise commença alors à faire couler l'eau, dans cette baignoire classique qui restait inutilisée. Allen ne prenait jamais de bains, privilégiant la douche, et cela devait être la première fois qu'il allait se baigner avec une femme dans sa propre salle de bain. Une légère gêne commença à naître en lui à ce constat, l'intimité dans laquelle elle le mettait le rendant soudainement mal à l'aise. Elle disait qu'il l'impressionnait, mais l'homme pensait également cela d'elle. Néanmoins, il retira le seul vêtement qu'il portait sur lui et suivit la femme lorsqu'elle l'invita à se mettre dos à elle.
Entrant alors dans le bain chaud, l'ambiance devint particulière, étrange. Il sentait la présence de la belle derrière lui, et cette impression d'omniprésence de sa part le fit rétrécir. Il lui sembla être comme un enfant, un jeune adolescent, qui se retrouvait pour la toute première fois à l'étroit avec une femme mûre. Ce n'était même pas de la gêne, c'était une chose bien plus singulière. Elle l'excitait, et l'intimidait. Il ne voyait d'elle que ses jambes autour de lui, dont l'eau brouillait quelque peu l'image.
Puis il sût qu'elle allait se mettre à parler.

"Je prend souvent mes bains seule mais parfois nous le prenons à plusieurs avec d'autres résidentes parfois des résidents aussi. Je trouve ça convivial le bain. J'aime bien, limite je préfèrerait un bon bain plutôt qu'un bon restaurant.
Et souvent on se lave les cheveux entre nous... Je peux te les laver ?"


Son regard clair observait calmement l'eau. Il répondit alors, de sa voix toujours grave :

"Oui."

Le musicien sentit la belle danseuse se grandir derrière lui, pour mieux avoir accès à sa chevelure. Celui-ci la laissa faire à son aise, mouiller tranquillement ses cheveux, puis les caresser de ses doigts fins et habiles. Il finit par fermer les yeux, songeant que ce n'était pas si désagréable après tout.

"Puis j'aime bien commencer la journée par un bain. Tu commences la journée comment toi ?"

La question le fit rire. Sentir la poitrine de la japonaise contre son dos lui fit reprendre son sérieux.

"Je commence la journée avec une jolie femme dans mon lit qui m'invite ensuite à se baigner avec elle, et qui finit par me laver les cheveux.

Il eut un bref rire, et poursuivit :

"Je ne reste pas longtemps dans mon appartement dès le réveil. Je ne supporte pas cet espace clos, je dois être un peu claustrophobe. Ou peut être je suis un oiseau. Je n'aime pas me sentir enfermé et seul, j'ai l'impression d'être pris au piège.

Il laissa sa tête partir vers l'arrière lorsque la femme lui rinça les cheveux. Une fois ceci fait, il ouvrit les yeux.

"Mais lorsque j'ai de la compagnie, c'est légèrement différent en général. Même si pour être franc, je n'ai jamais prit de bain avec une femme autre que dans une piscine ou un jacuzzi."

Le blond changea alors de position. Il se tourna pour mieux voir Isuzu et l'invita calmement à s'assoir sur lui face à face, jambes l'entourant. Il prit un savon de douche et entreprit d'en appliquer doucement sur le corps de la belle. La position de celle-ci laissait apparaître sa poitrine à l'air libre, et l'homme devant passer également sur cette partie eut recours à une langueur certaine. Son instrument viril à présent sous le corps de la japonaise finit par le trahir, excité devant la sensualité de la scène.
Ses mains revisitèrent de nouveau le corps de la femme, passant sur toutes les parties qui le composaient. Puis il la rinça avec une pareille délicatesse, et ses doigts passant ensuite sur les jambes de cette dernière, finirent par venir s'égarer sur son sexe. L'anglais en effleura tout d'abord légèrement l'extérieur, tout en gardant ses yeux bleus sur elle. Et soudain, un doigt s'introduisit dans l'intérieur de la belle.
Le visage d'Allen se rapprocha pour venir embrasser la poitrine de celle-ci, alors que son autre bras était occupé à maintenir le dos d'Isuzu qui se cambra doucement. L'eau avait rendu leurs corps luisants, faisant d'autant plus apparaître les formes de la japonaise qu'en temps normal. Il vint alors caresser sa peau avec la langue, tandis qu'un doigt sortait et revenait dans son intimité. Puis stoppant cette main, il la ressortit pour suivre la forme des petites lèvres de son ouverture secrète, puis s'arrêta finalement sur le bouton sensible qu'il trouva légèrement plus haut. Il joua avec l'objet. Sa bouche gourmande vint déguster les seins de sa partenaire, auxquels il sentait la forme des extrémités sous sa langue perverse. Il exécutait ces gestes de manière posée, exprimant une certaine lenteur, arrachant ainsi quelques gémissements délicieux à sa prisonnière. Il se plaisait dans ce rôle. Il se plaisait d'entendre la femme ainsi dans sa jouissance. Il aurait voulu s'unir à elle une nouvelle fois, la combler, la faire jouir. Une fois, deux fois, trois fois, autant qu'il aurait fallut.
Mais le musicien n'en avait pas le temps. Il arrêta alors tout mouvement, ses mains revenant se lier dans le dos d'Isuzu. Ce dernier lui adressa alors un regard plein de désir et de malice, mais également presque triste.

"Désolé, la suite sera pour plus tard."

Et il déposa un tout dernier baiser sur son abdomen avant d'entreprendre de se lever. L'homme attrapa alors une serviette qu'il mit autour de la taille, ainsi qu'une autre pour ses cheveux. Il regarda l'heure dans la pendule de la salle de bain, et se souvint qu'il avait un rendez-vous. Se retournant pour ne pas oublier la belle, il vint l'accueillir avec une serviette à son tour.

"Je te laisse t'habiller, je vais devoir me dépêcher un peu. J'ai rendez-vous cet après-midi."

Une fois de retour dans sa chambre, il se sécha plus correctement et prit des vêtements décontractés. Il s'habilla en un temps record. Un jean, un t-shirt, des baskets, et il semblait n'être plus la même personne. Puis Allen se coiffa très brièvement tout en séchant de manière aussi rapide ses cheveux. Une fois prêt, il descendit en bas pour attendre la japonaise. Lorsqu'il la vit descendre à son tour, il mit son manteau et ensemble, ils quittèrent l'appartement.
Ce n'est qu'une fois dans l'ascenseur que l'artiste eut l'idée de s'échanger leurs numéros de téléphone. Il écrivit le sien sur un bout de papier, qu'il tendit alors à Isuzu.

"Tiens, si jamais tu veut que l'on se revoit."

Une fois dehors, vint l'heure de se séparer. Il n'arriva pas à le faire instantanément, longeant tout d'abord une ruelle ensemble. Puis il appela un taxi pour elle, et les yeux de l'anglais parlèrent alors à la femme d'eux même, lui susurrant un petit "Il va falloir se quitter".
De sa voix grave et son accent qui le faisait parfois prononcer un langage japonais maladroit, il l'interpella pour la toute dernière fois :

"Aurevoir, et sûrement à bientôt. Lady Isuzu Horide."

Il attendit qu'elle monta dans le taxi, et il la regarda partir.
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MessageSujet: Re: Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Des plus beaux arbres naissent les plus beaux fruits. [pv Isuzu] Icon_minitimeLun 17 Jan 2011 - 16:42

    Tandis que Isuzu massait le crâne d'Allen tout en lavant ses longs cheveux, celui-ci répondit alors à sa question. Elle eut un léger rire.

    - Ça alors..

    Isuzu écouta avec attention ce que le musicien avait à dire, plus sérieusement. Lui lavant les cheveux ainsi elle avait presque l'impression d'avoir à faire à un enfant, ses gestes étaient quasi maternels et c'était avec une grande douceur qu'elle s'appliquait au soin qu'elle offrait à la tête blonde. Inclinant légèrement la tête du jeune homme, Isuzu observait ainsi son visage, yeux fermés, il appréciait que l'on prit soin de lui. Ce fût alors avec un sourire pudiquement satisfait que la belle rinça les cheveux de son "enfant" tandis que celui-ci dépeignait une matinée type. Quelque chose l'interpella alors.

    "Mais lorsque j'ai de la compagnie, c'est légèrement différent en général. Même si pour être franc, je n'ai jamais prit de bain avec une femme autre que dans une piscine ou un jacuzzi."

    Sans vraiment savoir comment expliquer cela, Isuzu ressentait un sentiment de fierté en entendant qu'elle était la première femme à avoir prit un bain avec lui. Lorsqu'elle se rendit compte de ce sentiment étrange, la métisse le rejeta. Elle trouvait sa fierté particulièrement déplacée compte tenue de leur situation, si du moins on pouvait appeler cela une situation. Car, vraiment, qu'étaient-ils tout les deux ? Il avait été un client et était aujourd'hui un homme avec qui elle avait dormi et à qui elle lavait les cheveux à ce moment même; elle avait été une prostituée et était à ce moment précis une jolie femme.
    En tant normal, ce musicien aurait déjà usé son capital attirance envers la belle surnommée Rin qui cette fois-ci, contrairement à tant d'autres fois, éprouvait encore quelque chose pour cet homme. De la curiosité ? De l'attirance ? Une sorte de fascination ? Ou une affection inconnue ? Allez savoir. C'était quelque chose de distant mais d'assez attractif.
    A travers les paroles du prénommé Allen, la courtisane tentait de déceler des éléments de sa personnalité. Il disait ne pas aimer rester seul chez lui. Était-ce lui aussi le genre de personne à combler le vide par multiples conquêtes ? En avouant aussi n'avoir jamais prit de bain avec une femme autre qu'en piscine ou en jacuzzi, ce dernier avait alors avoué par la même occasion n'avoir jamais eut de relation très sérieuse à partir d'un certain âge de maturité. Mais quel âge avait-il au juste ? Ce manque de relation stable était-il étonnant ou au contraire plutôt normal ? Avait-il son âge ou quelques années de plus ? A ce moment précis, Isuzu réalisa qu'elle prenait son bain avec un inconnu. Et pour tout vous dire, cela suscita d'autant plus son intérêt.

    Ayant fini de rincer les longs cheveux d'Allen, la belle les avait ramenés en arrière lorsque le propriétaire d'une chevelure si attractive se retourna face à elle. Suivant sans rechigner l'invitation de l'homme, la jeune femme ne fit rien de plus, observant son visage plus apaisé, l'azur de ses yeux ainsi que ses gestes : il prenait le savon et entreprit de la savonner. Et c'est avec silence, posée comme une poupée sur ses genoux, que Isuzu fixait le violoncelliste s'attelait à sa douce tâche qui, Isuzu le constata au premier rang, devait lui donner certaines idées.
    Elle sourit.
    Elle sourit d'autant plus en constatant avec qu'elle dextérité il arrivait à se maîtriser et à la déguster. Déguster, c'était le mot, du moins c'était le mot qui venait à l'esprit de la belle qui n'avait guère détaché ses yeux du tableau Nordique et constatait tout ses mouvements.
    La peinture érotique de cet homme obligeait Isuzu à contenir elle aussi ses idées peu correctes. Et alors qu'elle détaillait le regard, la bouche, la physionomie particulière de ce blond, celui-ci vint la taquiner. Elle ferma doucement les yeux avec un léger sourire. Glissant ses mains à son cou, la jeune femme se mordillait légèrement la lèvre; il ravivait le feu endormi qui était en elle et vint finalement l'allumer franchement lorsque ses doigts vinrent cette fois-ci donner offrande au bouton de plaisir de la Japonaise qui inspira une grande bouffée d'air afin de pousser un soupir trois fois plus long.

    Les mains d'Isuzu se liaient à présent dans la nuque d'Allen, Allen qui embrassait sa poitrine tout en taquinant son intimité. Ah, il était peu sage celui là, et sa déraison procurait un certain plaisir à la belle qui poussait plusieurs soupirs les uns plus parlant que les autres. Alors qu'elle "sursautait", frétillait légèrement, était prise de certains doux et courts "spasmes" et gémissait sourdement.. les caresses étaient terminées. Ne lâchant pas prise toutefois, la jolie asiatique vint déposer multiples baisers dans le cou de son amant, caressant son torse, frôlant ce qui faisait de lui un homme, tandis que celui-ci rangeait ses mains dans le dos de la belle. Comprenant, elle stoppa elle aussi tout mouvement et le regarda.

    "Désolé, la suite sera pour plus tard."

    La lueur qu'elle avait trouvé dans son regard rendit Isuzu perplexe. N'arrivant pas à cacher cela elle approuva d'un léger signe de tête et l'observa sortir de la baignoire.
    Si Allen ne lui avait pas préparer une serviette, sûrement qu'elle serait restée ainsi jusqu'à ce que l'eau refroidisse.
    Enveloppée, la jeune femme se rendit compte une fois de plus de la taille de l'Européen qui se tenait devant elle. Quelle femme était insensible au point de ne pas vouloir se blottir dans une carrure si imposante ? Sûrement pas Isuzu. Mais à ce moment précis, peut-être était-elle assez dure pour souhaiter n'avoir jamais rencontré ce musicien.

    Il était allé dans la chambre se vêtir tandis que d'un œil curieux elle l'observait. Charmée par son apparence décontractée, cette allure qui lui était propre ne changeait pas avec les vêtements, Isuzu ferma la porte de la salle de bain.
    Enfilant son pantalon de cuir de la veille, ainsi que sa chemise, la métisse ne prit pas la peine de sécher plus ses cheveux qu'après les avoir vite fait passés dans la serviette. Une fois habillée, elle lança un dernier regard à la pièce avant de descendre et d'enfiler manteau et chaussures quittant l'appartement de l'Anglais.

    Le fait que ce dernier lui donna son numéro étonna Suzu qui accueillit le morceau de papier avec une légère inclination et un sourire aimable, le remerciant. Comptant rentrer par les transports en commun, constatant que même une fois dehors Allen était toujours à ses côtés, la jeune femme s'était vaguement demandée combien de temps ceci durerait lorsque celui-ci interrompit toutes interrogations intérieures de la demoiselle : il appela un taxi pour elle.
    Le remerciant de nouveau, mettant ses mains dans ses poches en serrant ses poings et froissant le papier offert quelques minutes auparavant, c'est avec un sourire radieux que la belle ouvrit la portière de la voiture.

    "Aurevoir, et sûrement à bientôt. Lady Isuzu Horide."

    Cette dernière phrase lui arracha un sourire ravi et un regard déjà nostalgique. La maladresse de son Japonais l'avait émue en quelque sorte et le "à bientôt" lui fit reconsidérer ses résignations.

    - Aurevoir Allen.

    A cette dernière phrase-ci, elle entra dans le véhicule et ferma la portière. Donna son adresse au chauffeur et offrit un dernier regard, un dernier sourire à son hôte d'une nuit avant de fixer la route devant elle tandis que la voiture démarrait.

    Ce fût un peu après qu'elle sorti le papier froissé, en boule, de sa poche et observa le numéro d'Allen Wilson le violoncelliste.

    "Aurevoir, et sûrement à bientôt.", oui, sûrement.
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