La Résidence Yamaguchi
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Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ]

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MessageSujet: Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Icon_minitimeMar 15 Fév 2011 - 19:46

    C'était comme être actrice.
    Finalement être prostituée chez les Yamaguchi c'était comme être actrice, c'est ce que disait Isuzu alors qu'elle était en train de se revêtir. Ce soir, elle se rhabillerait deux fois car elle avait deux spectacles. L'un venait de se terminer tandis que l'autre aurait lieu plus tard. Mais de quoi s'agissait-il ?
    Chez les Yamaguchi, comme je l'ai dit, être prostituée ressemblait à un jeu d'actrice. Mademoiselle Horide Isuzu avait ce soir contribué au spectacle donné par la Panthère Rose, organisé par la respectable demoiselle Song. Le thème avait été celui des pin-up des années 50, l'époque de l'après guerre etc.. Aussi c'était dans une tenue tout à fait séduisante que la belle métisse avait sût appâter des clients, certains voulant déjà avoir un "rendez-vous" avec elle. La première partie de la soirée c'était déroulée sans encombre et la Résidence se préparait à présent à la seconde partie. La Panthère Rose devenait une boîte de strip-tease plus qu'un cabaret, les hommes en costard commençait à se faire plus nombreux dans le hall. Dans les intimités de la belle Résidence les stars des lieux se préparaient afin d'accueillir leur client en bonne et due forme. Du parfum, des paillettes, de la laque, des rouges à lèvres, des mocassins, des escarpins, le froissement des pantalon ou bien le doux suintement de la soie d'une robe.. Diverses sensations mélangées dans un tourbillon d'humeur festive. C'était un samedi soir à la Résidence Yamaguchi.

    Certaines filles telles que Isuzu avaient plus de temps pour se préparer, grace au show des Pin-ups.
    Et c'était donc comme de véritables copies américaines que les demoiselles sortaient du club et arrangeaient leurs affaires, retournaient rapidement dans leurs suites.
    La surnommée Rin sortit à son tour, on ne pût pas dire qu'elle fût discrète tant elle était belle dans cette tenue affriolante digne d'une tenue de Mardi Gras. En effet, Isuzu portait une robe bustier au décolleté en cœur et de couleur noire, le Jupon lui était en tulle et était rouge et bouffant. Celui-ci semblait n'avoir aucune envie de cacher les précieux porte jarretelles de dentelles de Mademoiselle, et qu'importe celle-ci avait exposé ses dessous à plusieurs personnes quelques minutes auparavant. Dessous tout à fait respectables puisqu'eux même en dentelles rouges, ornés de motifs ou de nœuds en ruban, noirs. Les bas que portait Isuzu dessinaient parfaitement ses deux délicieuses jambes et soulignaient leur élégance par une couture droite qui obligeait notre regard à parcourir les mouvements de la belle. Notre regard se posait alors sur la cheville et se réveillait par l'éclat provoquant d'escarpins ouverts rouges dans un cuir brillant. L'admiration de cette magnifique œuvre alors terminée, chaque personne avait en général l'habitude, après avoir fait le détail de la tenue, de porter ses yeux sur le visage de la délicate nymphe qui portait sur elle les couleurs de la passion. Là, souvent la surprise atteignait son apogée. Isuzu possédait un visage si élégant, si magnifique qu'il en clouait bouche bée plus d'un, mais ce soir là ce visage élégant était encore plus éclatant qu'à l'habitude. Le regard de chatte de la jeune femme était souligné par une couche généreuse d'eye-liner noir charbon et ne faisait qu'accentué leur forme d'amande. Les lèvres interdites de la Résidente arboraient elles aussi la couleur de la passion et rendait toutefois leur accessibilité d'autant plus interdite. Ce visage charmant était encadré par une chevelure voluptueuse et précieuse, les grosses ondulations étaient bien plus volumineuses qu'à l'habitude et donnait à la jeune femme un certain côté sauvage sous ces airs extrêmement sophistiqués. La coiffure était close par un nœud blanc qui décorait un peu le tout.

    Mais le show était terminé et Isuzu allait quitter son rôle de séduisante pin-up pour prendre celui de la courtisane désirée, fantasmée, raffinée, parfaite et élégante créature. Le tableau d'une femme qui ne vivait point et qui serait pour la soirée seulement le divertissement d'un certain Yakuza nommé X provenant du clan Z. Et ceci était le cas de tous les Résidents, c'était ainsi que chaque soirs ils quittaient leur vie ou un précédent rôle pour se mettre dans la peau de ce qu'ils n'étaient pas, et ils joueraient la comédie jusqu'à ce que le soleil se lève. Oui, la Résidence Yamaguchi était le théâtre le plus luxueux et le plus débauché de Tokyô. On y voyait les plus grands qui venaient y faire des choses basses et ce tout le monde le savaient, et des sourires hypocrites s'affichaient sur le visage de chacun. C'était pourtant un climat de bonne entente, un climat aussi fait que de faux. Ainsi cet homme là-bas battait sa femme et l'ignorait totalement alors qu'il était à présent au bras d'une charmante demoiselle certainement plus jeune que Isuzu. Ainsi ce jeune homme par là qui courtisait une jeune fille n'était qu'un petit fugueur au sale caractère et de plus était homosexuel. Ainsi cette élégante et respectable dame là bas n'était amatrice que de jeunes hommes qui la soumettait au lit. Et ainsi Isuzu rayonnait parmi les uns les autres et donnait l'air d'être une véritable star fière d'elle même alors qu'en réalité son seul souhait était de sortir de ce théâtre en courant.

    Alors que la jeune femme repris sa route pour aller dans sa suite et se préparer, observant les alentours sans rien y découvrir de nouveau qu'à l'habitude, quelque chose ou plutôt quelqu'un l'interpella. Je vous ai déjà conté comment elle ne pouvait pas se tromper lorsqu'elle voyait cette silhouette-ci, et Isuzu n'eut pas besoin de plus de quelques secondes pour reconnaître le musicien qu'elle voyait de façon assez régulière. Premièrement, la belle actrice ne comprit pas la raison de la présence du violoncelliste dans les parages car son premier reflex fût de penser qu'elle n'était pas libre ce soir alors qu'il ne pouvait pas la voir, donc que faisait-il encore ici ?
    Mais dans un second temps la belle réfléchit un peu plus et se dit qu'il allait peut-être voir une autre. Sur cette idée la pin-up Nippone continua de marcher tandis que son esprit vagabondait quelque peu.
    Mais que faisait-il ici ?
    Se retournant une dernière fois, comme pour avoir la réponse à sa question, le regard d'Allen vint alors croiser le sien. Ils se sourirent.
    Voyant que l'Anglais se dirigeait dans sa direction, la Résidente revint sur ses pas et inclina légèrement la tête pour le saluer.

    La Isuzu de l'hôpital et celle-ci avaient comme quelque chose de différent. La Isuzu de ce soir était celle que tout le monde de non-intime voyait. Elle ne laissait rien transparaître de ses émotions et avait un parfum d'inaccessibilité tandis que l'autre n'avait sût cacher ses ressentis et avait sût paraître moins fière. Repensant à cette journée à l'hôpital la jeune femme eut un sourire plus chaleureux encore.

    " Tu vas bien ? "

    Avait-elle demandé; puis alors que sa première volonté fût de lui souhaiter une bonne soirée Isuzu demanda à Allen ce qu'il faisait de sa soirée. Souriant à sa réponse elle lui proposa alors de passer la soirée avec elle. Sans donner d'explication sur sa "réservation" du soir, sans même évoquer le sujet elle invita le grand blond à la suivre d'un signe de tête et si dirigea vers les ascenseurs. Une lueur d'amusement enfantin animait ses yeux tandis qu'elle surveillait de ne croiser personne d'embarrassant comme la directrice par exemple. Mais elle était apparemment chanceuse ce soir là et ils arrivèrent au deuxième étage sans qu'aucuns obstacles ne leur en empêche.

    " Ici c'est le deuxième étage, tu dois le savoir c'est interdit aux visiteurs. Mais là comme c'est moi qui t'emmène tu a le droit. Mais tu ne pourras pas revenir sans mon autorisation, enfin je ne te le conseille pas. "

    Elle eut un léger rire car en disant cela elle imaginait le musicien se faire prendre par les gardes alors qu'il montait simplement dans la partie privée de la Résidence. En pensant à la façon dont les Résidents étaient protégés, parfois même chouchoutés (ou au contraire lynchés) Isuzu ne pût faire que le rapprochement avec les acteurs une fois de plus. Et de plus, pour ce soir le rôle serait moins difficile à porter puisqu'elle venait de choisir le rôle qu'elle jouerait au moment même où elle avait proposé au musicien de venir avec elle.

    Insérant la clef dans la serrure de sa suite, l'actrice stratège s'adressa à son public.

    " Cela ne te déranges pas de m'attendre quelques minutes ici pendant que je règle quelque chose rapidement ? "

    Elle ouvrit la porte et vint prendre des clefs sur le buffet avant de se rediriger vers la porte.

    " Je serais rapide, fais comme chez toi, ce n'est qu'une chambre d'hôtel. "

    Sur ces mots Isuzu referma la porte et repartit. Elle avait beau vouloir cacher l'intimité du lieu en disant "ce n'est qu'une chambre d'hôtel" mais il suffisait d'un coup d'œil pour saisir que la pièce dans laquelle la jeune femme avait laissé son compagnon n'était pas qu'une chambre d'hôtel mais était elle aussi le théâtre d'une vie. C'était là où elle vivait, c'était dans cette grande suite d'hôtel que la jeune femme vivait comme dans un studio. Les suites de la Résidence avait des allures de palais et pourtant il y avait un je ne sais quoi de modeste dans la "demeure" de Mademoiselle Horide. La décoration était plutôt sobre et pas vraiment maniaque. Il n'y avait pas d'agencement psychorigide entre les couleurs juste des couleurs qui allaient plutôt bien ensemble, elles n'étaient pas flashies et n'avaient donc rien de très kitsh. C'était simple et rafraîchissant la plupart des tons étaient soit pâles soit complètement blanc ou noir. Il y avait peut-être deux tableaux ou trois. La pièce était vaste et aérée, c'était un salon. Il y avait une table basse, dans un joli bois, des "coussins" pour s'asseoir par terre autour mais aussi un canapé qui semblait confortable à souhait. Une télévision de taille raisonnable au design modeste, la cuisine était américaine mais petite, était déposé sur le buffet un portable, une pochette et deux bouteilles de bières, vides. La vaisselle était faite mais le plan de travail encombré par quelques ustensiles. Il y avait une grande baie vitrée depuis laquelle on pouvait observer la grande Tokyô, à moins de tirer les grands rideaux blancs et or qui encadraient la baie. Dans une autre partie de la pièce on voyait un petit paravent fort élégant, il imposait une limite mais ne cachait pas les derrières du coin séparés puisqu'on y voyait très clairement un lit deux places. Celui-ci n'était pas fait et il y avait une robe longue et noire posé dessus. D'ailleurs, si l'on regardait un peu mieux on pouvait se rendre compte qu'il y avait du maquillage sur la table basse et des chaussures à l'entrée et prés de la table basse aussi, cette table supportait aussi un appareil photo et une enveloppe de clichés de Isuzu. Il y avait une porte ouverte, il ne fallait pas faire de grands efforts pour pouvoir alors admirer la salle de bain qui était elle aussi spacieuse et d'un blanc immaculé. On comprenait en l'observant qu'ici était la loge de l'actrice puisque les effets personnels de beauté féminine y faisaient la fête.

    C'était donc dans plus qu'une simple chambre d'hôtel que la belle avait laissé en plan notre cher ami Allen. Mais prés de quinze minutes plus tard Isuzu revint avec un certain sourire sur les lèvres. C'était la première fois que la jeune femme avait fait cela, elle avait négocié, menti, tergiversé pour planter le client qu'elle avait ce soir là afin de pouvoir faire autre chose.

    Elle eut la précaution de fermer la porte avant de s'adresser plus particulièrement à son invité.

    " C'est bon. Tu veux boire ou manger quelque chose ? "

    Ôtant ses chaussures et le nœud qu'elle avait dans les cheveux Isuzu se dirigea "dans" sa cuisine et ouvrit le frigo. Il fallait avouer qu'il n'y avait pas grand chose, des pâtisseries, du Riz au curry, un bento et de quoi boire. L'essentiel de ses aliments se concentrait dans les placards et se présentaient sous formes de biscuits ou de sucreries. Mais bon, à vrai dire elle avait posé la question par politesse, mais ce n'était pas l'idée de partager un riz au curry qui rendait Isuzu impatiente, vous vous en doutez.

    Attendant la réponse du musicien la belle actrice revint ensuite vers lui avec deux bières et s'assit sur le canapé, à côté de lui et décapsula les boissons, là elle releva les yeux vers les azurs de l'Anglais.

    " Sinon, tu me racontes quoi ? "


Dernière édition par Horide Isuzu le Mar 3 Mai 2011 - 13:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Icon_minitimeMer 16 Fév 2011 - 14:18

Il était revenu. L'envie de la revoir, ou l'envie, tout simplement. Il était revenu dans ces lieux de débauche, et voyant que son étoile préférée n'était pas disponible aujourd'hui, il lui prit la soudaine envie de passer une bonne soirée avec d'autres jolies choses : les jolies choses de la Résidence Yamaguchi.
Peut être était-il un pervers, ou juste un passionné de la beauté. Du vice. Sans doute l'appellation de "pervers" lui seyait bien au final. C'était un romantique pervers. Et donc en toute honnête perversion qu'il s'en alla en cette soirée à l'agréable et magique Panthère Rose, aujourd'hui animée par les populaires "Pin-up" vêtues ainsi pour l'occasion.

Mais il ne pensait pas qu'il la retrouverait là. Elle, l'étoile de la soirée. Elle, Isuzu Horide. Encore aujourd'hui, elle rayonnait. Il lui sembla que l'appellation d'étoile lui était vraiment appropriée : la femme émettait une constante source de chaleur par ses sourires, son regard, sa présence. Elle éveillait tout instinct, mettant tout esprit curieux dans le trouble, et durant quelques longues secondes, Allen n'arriva plus à détourner le regard vers ailleurs.
Il la regarda alors aller et venir dans sa tenue. Il prit une attention toute particulière à cette tenue qui mettait parfaitement ses formes en valeur, ce rouge passionnel assemblé à ce noir élégant. La dentelle venait donner une touche de sensualité et de raffinement, tandis que les portes-jaretelles : plus qu'un fantasme, étaient tout un symbole du pouvoir féminin, d'élégance et d'érotisme.
Attirer le regard était sans nulle doute l'un des principaux objectifs de cette tenue, et c'était chose effectuée : elle allait jusqu'à susciter bien plus que l'attention. L'agitation intérieure du corps et de l'esprit. L'émoi. L'excitation. Le musicien détourna le regard, faisant mine d'observer autre chose quelques instants.
Mais il était stupéfait. Enfin, il ne savait pas s'il s'agissait de la stupéfaction ou juste de l'admiration. Après quelques instants, l'homme décida de regarder de nouveau vers Isuzu; c'est là que cette dernière le vit. Il entreprit alors de venir jusqu'à elle, lui souriant.

"Bonsoir." avait-il prononcé calmement, sa voix grave se faisant amusée par le sourire que l'anglais gardait.

Puis elle lui demanda si cela allait, question à laquelle le violoncelliste répondit positivement d'une même façon, prenant un même ton. Amusé, ou plutôt : charmé. Vint alors une question qui se posa également dans l'esprit de l'artiste, qui répondit alors en toute franchise "Pas grand chose". Car c'était vrai après tout, il n'avait rien de prévu de très spécial pour cette soirée.
La belle l'invita ainsi à venir avec elle, invitation que Allen ne sut refuser bien évidemment. Ils se rendirent ensemble dans les ascenseurs de la Résidence. L'homme se sentait flatté, et curieux de savoir où elle comptait l'emmener. Celui-ci gardait une attitude posée, détendue. Mais sa partenaire semblait déjà plus enjouée, ce qui tendait à le rendre d'autant plus curieux et impatient de la suite. C'est alors qu'elle le renseigna :

"Ici c'est le deuxième étage, tu dois le savoir c'est interdit aux visiteurs. Mais là comme c'est moi qui t'emmène tu a le droit. Mais tu ne pourras pas revenir sans mon autorisation, enfin je ne te le conseille pas."

Il eut un bref rire.

"D'accord, je saurais me tenir sage."

Enfin, ils arrivèrent à la porte de l'appartement de la japonaise. Le musicien se sentait privilégié, peu d'hommes avaient sûrement pu aller aussi loin dans l'intimité de la belle. Ce sentiment le rendit quelque peu muet, tandis que la jeune femme le faisait entrer. Elle le laissa donc ainsi dans son habitation pendant qu'elle "réglait quelque chose rapidement". De quoi s'agissait-il ? Il ne souhaita pas lui poser la question par discrétion, mais la question se posa dans sa tête. L'empressement dont elle fit preuve témoignait d'un succès qui n'étonnait plus l'anglais. Elle était belle. Terriblement belle.
Se sentant soudainement à l'étroit, l'homme enleva ses chaussures et hésita tout d'abord à entrer un peu plus dans le monde de la "star" de la Résidence. Pourtant il fallut bien, et avançant à pas prudents -comme si un danger l'attendait- il déposa son regard curieux un peu partout. Ce dernier n'essaya pas pour autant de tout explorer, s'arrêtant à la pièce principale : le salon.
La confiance qu'elle semblait avoir en lui le flattait d'autant plus, et il finit par se dire qu'après tout leur relation n'avait plus rien de celle de deux inconnus. C'était une sorte de forme d'amitié sans vraiment en être une.

S'avançant alors dans ce territoire inconnu, Allen finit par se rendre compte que ces lieux contrastaient énormément avec son propre appartement bien rangé, grand et vide. En fait, il y trouva une sorte d'ambiance chaleureuse et accueillante, c'était sûrement ce qui faisait véritablement la différence entre l'appartement de Isuzu et le sien.
Celui-ci finit par enlever sa veste afin d'être plus à l'aise, puis il vint s'assoir calmement sur le canapé qu'il trouva. Tout en remontant les manches de sa chemise blanche, il observa tout autour de lui. Il remarqua la présence de maquillages et autres accessoires féminins disposés ici et là, qui rendait l'endroit d'autant plus intime. Mais l'homme le trouva adorable. Après tout, un appartement était bien souvent à l'image de son propriétaire. Les couleurs suggéraient une certaine gaieté, tandis que leurs nuances peu vives rendait une impression de calme. Mais cet appartement était aussi la prison de la femme, ou peut être justement son seul "espace" de liberté. Il se trouvait à présent dans son intimité la plus secrète. Pourquoi l'avait-elle emmené ici déjà ?

C'est alors qu'elle revint le sourire aux lèvres. Ne bougeant pas du canapé, Allen prit le temps de l'observer s'affairer, ses yeux se délectant de nouveau à suivre les jolies formes de la japonaise.

"C'est bon. Tu veux boire ou manger quelque chose ?

- Juste toi."

La réponse lui était venu spontanément, comme une évidence. Sans doute son corps s'était-il exprimé avant sa tête, mais il n'avait rien envie de spécial après tout. Juste vraiment d'elle à cet instant. Et cette dernière arriva alors vers lui, s'installant à ses côtés avec deux cannettes de bière. L'homme en saisit une, essayant tant bien que mal de ne pas faire attention aux charmes irrésistibles du corps de son interlocutrice. Mais il n'y arrivait pas.

"Sinon, tu me racontes quoi ?

- Tu es très belle. -Il but une gorgée de sa bière.- Tu l'es toujours, à chaque fois que je te vois. Je dois peut être paraître ennuyant à force de le dire."

Le musicien releva alors son regard bleu vers elle.

"Mais ce soir en tout cas, tu es vraiment très belle. Je suis admiratif."

De nouveau, il but du contenu de sa cannette. Puis remettant ses cheveux en arrière d'une main, il déposa son dos sur le siège du canapé afin d'être plus à l'aise.

"En fait je ne pensais pas que je te rencontrerais là. Mais impossible de ne pas te remarquer, tu attires vraiment tous les regards."

Il y eut un moment de pause pendant lequel Allen observait le regard captivant de l'étoile, suivant la douce courbe de ses yeux accentuée par un maquillage qui ne faisait que mettre en valeur les attraits de son visage. Puis l'homme détourna un instant les yeux pour revenir sur autre chose, comme si la regarder trop longtemps devenait dangereux.

"Sinon ça va mieux pour ta maladie ? Tu as eut le temps de te rétablir ?"
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MessageSujet: Re: Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Icon_minitimeJeu 17 Fév 2011 - 5:17

    - Juste toi.

    Elle ne l'avait pas montré outre-mesure mais la réponse d'Allen l'avait fortement perturbée. La jeune femme trouvait cette réponse surprenante compte tenu de la situation actuelle le musicien n'était pas censé n'avoir envie que d'elle puisqu'ils n'étaient pas censés se voir. Enfin, ça était son point de vue à elle. Mais au final elle fût flattée par cette réponse et finit par supposer que peut-être que si le musicien avait été là c'était qu'il était venu dans la première optique de venir la voir elle. Enfin, tout cela n'était qu'hypothèse, mais qu'importe ils étaient à présent tout deux ensemble semblant chacun tout aussi ravi que l'autre de le voir.

    Parlant comme à elle même Isuzu se rassit donc "Juste moi..". Elle eut un léger sourire sonore avant de prendre sa bouteille en main tandis qu'elle attendait la réponse de son invité mais elle reposa la bière et eut un léger rire. Les compliments ne la faisaient plus rougir depuis longtemps mais ceux-ci la touchèrent sincèrement. Pourtant c'était loin d'être la première fois dans la soirée que l'on loua son apparence si appréciée, mais ce musicien avait une façon tout à lui de la complimenter, et cela commençait par le regard qu'il posait sur elle.

    " Des compliments dits avec autant de sincérité sont toujours agréables à recevoir. "

    Dit-elle ne détachant pas ses yeux de l'azur du regard d'Allen.
    Isuzu avait compris que là, pour ce soir du moins, ou peut-être un peu comme chacun de leurs soirs ensemble, mais ce soir là c'était plus évident : elle avait le pouvoir. Il ne fallait pas être une lumière pour remarquer que le "Juste toi" que son interlocuteur avait lâché auparavant n'était pas dit par politesse mais par désir. Et c'était pour cette raison que cette réponse avait été si perturbante. Lorsque le musicien parlait il semblait.. "troublé". Et Isuzu ne pût que savourer une fois de plus la réaction d'un homme à ses côtés.

    " Merci. "

    La jeune femme bût sa première gorgée d'alcool.

    "En fait je ne pensais pas que je te rencontrerais là. Mais impossible de ne pas te remarquer, tu attires vraiment tous les regards."

    Au début elle ne comprit pas. Comment pouvait-il dire qu'il ne pensait pas la rencontrer "là" puisqu'elle vivait et ..travaillait ici. Mais alors la Résidente se souvint de sa soirée qu'elle avait rangé dans son esprit presque comme un lointain passé, et se remémorer cet instant lui rappela ses obligations de la nuit qu'elle avait fuit en s'enfermant ici avec l'Anglais.

    Alors comme ça celui-ci avait assisté au spectacle ?
    A cette pensée la jeune métisse fût légèrement troublée quelques instants. Il avait déjà tant vu. Il avait commencé par la voir nue, puis par voir ses désirs, ses préférences. Ils avaient couchés ensemble assez de fois pour qu'il puisse même connaître ses réactions et les parties les plus sensibles de son corps. Ensuite, il l'avait vu malade, la pire chose qu'il ai pût faire mais aussi l'une des plus touchantes. Il avait vu son état le plus personnel et elle lui avait pardonné. Et voilà que ce soir il l'avait vu se mouvoir, danser, pavaner en tenue affriolante puis en tenue plus légère, sur une scène devant plusieurs personnes. Elle ne s'était pas mise nue devant tout le monde (son statut de Résidente rendant la vue de son corps nu donnée exclusivement aux clients qui payaient pour elle en particulier), mais elle avait tout de même donné une certaine prestation. Une prestation comme elle n'en avait jamais donné à Allen, mais ce dernier s'était invité au spectacle.

    " Alors tu y étais. "

    Repensant à ce qu'il venait de lui dire, la belle reprit un peu ses esprits et sourit derechef.

    " Merci, encore. Lorsque des Résidents participent à ce genre de spectacle c'est soit pour avoir des clients car ils n'ont pas assez de succès, soit pour montrer un Résident qui au contraire a du succès et alors miser sur lui pour avoir du public, de l'argent et encore d'autres clients. "

    Elle rit doucement.

    " Bientôt il faudra réserver un mois à l'avance. "

    Elle eut un rire jaune et se posa quelques secondes dans ses pensées. Là elle regretta presque immédiatement d'avoir dit cela car sa phrase voulait très clairement dire qu'elle avait d'autres clients et qu'ils ne se comptaient pas sur les doigts d'une main, peut-être même pas sur les doigts de deux mains. Pourtant, chaque clients, même un dit "Favori", savaient que la femme qu'ils courtisaient ne leur était pas leur et qu'elle était à un autre le soir d'avant et serait à un autre le soir d'après. Mais il ne fallait rappeler ce genre de détails sous aucuns pretextes et il fallait avouer que Isuzu avait encore moins envie de rappeler ce genre de choses à Allen. Aussi elle redressa le visage malgré sa subite déception et le regarda. Il s'était adossé au canapé. Elle le détailla quelques instants et se rendit alors compte qu'elle aussi le désirait juste lui, et que les bières qu'elle avait apportés n'étaient qu'artifices.

    " Et bein j'espère que le show t'aura plû, puis tu comprends ma tenue alors. Je t'avais dit que j'aimais bien danser, tu as pût le constater par toi même. "

    L'actrice à la fois danseuse eut un sourire plus prude et pourtant d'autant plus explicite quant à la fascination qu'elle éprouvait envers l'Anglais. Elle n'était pas impressionnée, elle savait même qu'elle pouvait à présent faire "ce qu'elle voulait". La barrière qu'il y avait entre eux n'était que superficielle. Elle aurait très bien pût si elle le souhaitait lui "sauter" dessus à l'instant. Il n'aurait pas rejeté ses gestes, et le sexe était entre eux comme moins intime que les mots.
    Mais Isuzu ne fit rien.
    Elle ne détacha pas non plus son regard de celui d'Allen, au contraire observer les différentes intensités de celui-ci lui suffisait à l'instant, et c'est alors qu'un léger silence vint s'installer.

    La voix grave du musicien le brisa.

    "Sinon ça va mieux pour ta maladie ? Tu as eut le temps de te rétablir ?"

    A cette phrase, la belle posa à son tour son dos contre le dossier du canapé. Elle eut un léger soupir. Pas le soupir agacé, plutôt le soupir détendu.

    " Oui ça va, j'ai eut le temps de me rétablir. Je me rétablis toujours. "

    Elle n'ajouta rien pendant quelques secondes puis tourna la tête vers son invité. Même assis leur différence de taille lui sauta aux yeux.

    " Toujours. "

    Sur ces mots elle avait prit la main de l'Anglais et en observait les moindres détails. Ces mains qu'il utilisait lorsqu'il manipulait son violoncelle, ces mains qui le rendait si extraordinaire lorsqu'il était sur scène, celles qui exécutaient les précieuses mélodies d'Allen. Mais aussi ces mêmes mains qui pouvaient faire ressentir tant de choses à la belle. En les regardant Isuzu y trouva plusieurs fonctions. Une noble, celle de la musique; une tout à fait érotique et une même protectrice.

    La jeune femme porta la main du musicien à ses lèvres et ferma les yeux. Elle resta ainsi quelques brèves secondes avant d'y déposer plusieurs délicats baisers. Le bras de cet homme étant imberbe, elle avait pût avancer un peu plus ses baisers, mais elle ne le parcourut pas pour autant. Elle s'arrêta et releva les yeux vers le visage de son présent amant et posant sa tête sur son épaule, elle posa sa main sur sa propre cuisse, dans un geste naturel peut-être même pas réfléchit. Mais sa main tenait celle de l'artiste.
    Alors ce geste, était-il tout aussi irréfléchi qu'il ne le paressait ?

    " Juste toi. "


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MessageSujet: Re: Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Icon_minitimeVen 18 Fév 2011 - 19:50

"Bientôt il faudra réserver un mois à l'avance."

Bientôt, oui. La réalité venait toujours briser ses espérances. Sans doute aurait-il voulu que cela continue toujours ainsi, mais c'était chose impossible. Bientôt, ils devront se séparer. Parce qu'il le fallait, comment cette relation pouvait-elle continuer ainsi ? Ça ne pouvait aller que dans deux extrême : la séparation ou la fusion. Chacun rentrerait chez soi, ou chacun partagerait sa vie avec l'autre. Mais la dernière solution était peu probable, et aux yeux du musicien la question ne se posait même pas.
Alors il se quitteraient progressivement. Le poids de ces pensées retombant lourdement dans son esprit, il y se sentit quelques instants triste. Ou peut être désolé.

Mais la discussion se poursuivit, et il sentit soudainement sa main se soulever par les doigts fins de Isuzu. Ce dernier releva alors la tête vers elle, l'observant analyser sa main avec une attention qui l'intrigua. Et ses lèvres se déposèrent sur la peau tiède du violoncelliste avec tendresse. Il en eut quelques frissons, ce soudain élan de douceur réveillant son précédent désir qui l'habitait.

"Juste toi."

Elle venait de reposer cette main capturée sur sa cuisse. Dans un silence intime, il venait de reposer sa bière à terre pour s'approcher de plus près de la belle. Les gestes de celle-ci étaient plus qu'explicites, et l'homme avait rapidement comprit la raison de son invitation ici. En fait, il s'en doutait depuis le début. Ou plutôt : il souhaitait que ce soit pour cette raison.
Comme un appel, son corps bougea de lui même. L'artiste s'avança vers elle, l'allongeant calmement sur le canapé. Il se plaça au dessus d'elle, et la regarda quelques instants. Ses yeux clairs descendirent alors, suivant la courbe des formes de son généreux corps.
Lorsque ce dernier arriva à ses chevilles, il se redressa. Il saisit un de ses pieds avec calme, et entreprit alors de retirer lentement l'escarpin qui chaussait un pied, puis l'autre. Cette scène lui rappela alors leur rencontre.
Ses doigts se mirent à glisser de la pointe du pied pour remonter plus haut, caressant la texture des bas de la femme. Ils arrivèrent au genoux, puis continuèrent progressivement pour atteindre la charmante cuisse de celle-ci, et poursuivirent ensuite en prolongeant le long de la délicieuse ligne que marquait sa lingerie, ses porte-jarretelles. Mais il ne s'arrêta pas là, et sa main voyagea ainsi plus haut, s'arrêtant lorsqu'elle atteignit sa poitrine, dont il caressa l'agréable forme par dessus le vêtement. Néanmoins, il le défit rien. Allen ne semblait pas vouloir se presser, car l'empressement rendait maladroit, il résultait à un plaisir trop bref, trop inachevé pour l'anglais.
Celui-ci commença alors déposer quelques baisers qui se faisaient brûlants, passionnés. Il marquait une pause entre chaque, comme pour que sa partenaire ait véritablement le temps de les apprécier un par un. Il en déposa sur son thorax, sur la partie découverte de ses seins, puis sur son cou. Là, ses lèvres remontèrent légèrement plus haut, jusqu'à son oreille. Il lui murmura alors :

"J'aimerais faire honneur à ce corps divin."

Il laissa un dernier baiser sur son oreille, puis poursuivit. Sa voix se fit presque souffle.

"Tu peux tout me demander. Absolument tout."

Allen laissa le temps à sa partenaire de décider, et engagea de nouveau quelques baisers sur la peau de celle-ci. Un bras le maintenait encore au dessus d'elle, tandis que l'autre se baladait sur son corps avec douceur... et désir.
Il glissa une main dans le dos de la jeune femme pour en détacher lentement le bustier. Une fois cette tâche effectuée il le retira entièrement, le laissant choir sur le sol. L'homme vint alors réchauffer la peau découverte de la belle Isuzu avec ses lèvres, sa langue, son souffle. Ses cheveux blonds retombaient avec fluidité devant son visage, formant un voile qui tendait à intensifier la chaleur.
Ses doigts caressaient sa peau avec délicatesse, frôlant seulement certaines parties, en touchant plus explicitement d'autres, et ne semblaient pourtant pas prompt à vouloir s'occuper du point principal du corps féminin. L'agréable et adorable sexe féminin, là où tout commençait et tout s'achevait. Le musicien hésita tout d'abord à s'y aventurer, sa main perverse effleurant à plusieurs reprises ce coin là, passant par les cuisses, les hanches de la femme. Mais il ne souhaitait pas y arriver encore.

Son visage revint alors vers celui de sa partenaire. Ses lèvres survolèrent les siennes. Puis il repassa sur son cou sensible, et d'une voix silencieuse, susurrante, il reprit la parole une nouvelle fois :

"As-tu des fantasmes, Lady Horide ?"

Le musicien se redressa le sourire aux lèvres. Il ne la regardait pas de haut, il la regardait tout simplement. Ses yeux parcoururent une toute dernière fois ses cuisses, la lingerie qui s'y tenait n'ayant pas bougé.

"Tu as trouvé un des miens."
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MessageSujet: Re: Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Icon_minitimeDim 20 Fév 2011 - 23:35

    C'était intéressant de constater comment le musicien réagissait rapidement mais aussi comment celui-ci conservait une certaine lenteur calculée.
    Il n'y avait aucun bruit. Pas de télévision, de musique ou quoi que ce soit. Ils ne parlaient pas non plus, ils n'en avaient pas besoin. Sous la contrainte d'Allen qui s'avançait vers elle, Isuzu ne pût que s'allonger et c'est alors que naquit en elle un sentiment puissant d'impatience. Les regards que le blond posait sur elle avaient le don de la rendre toute chose. Et lorsqu'il vint à enlever ses chaussures, la jeune femme eut comme une impression de déjà vu. Et elle savoura cet instant, ne rompant toujours pas le silence qui s'installait dégustant seulement les gestes de son prédateur.
    L'application que prenait l'Anglais à découvrir et redécouvrir le corps de la belle ne lassait pas cette dernière qui frissonnait et soupirait sous les caresses langoureuses. Lorsque le musicien vint déposer plusieurs baisers sur son corps Isuzu se sentait bouillir de l'intérieur tandis qu'elle fermait les yeux comme pour ressentir d'autant plus la sensation des lèvres d'Allen sur son corps.

    "J'aimerais faire honneur à ce corps divin."

    La Résidente rouvrit les yeux et lâcha un soupir d'aise lorsqu'il déposa un baiser sur son oreille.

    "Tu peux tout me demander. Absolument tout."

    La voix du musicien, si grave et en un murmure savait particulièrement faire ressentir diverses choses à la belle métisse qui succombait intérieurement en ce moment même sous les lèvres, la langue, les doigts et les cheveux de son amant, sans rien y faire. En effet, elle ne rendait aucun baiser, aucune caresse. Isuzu se contentait seulement de déguster, fermant de nouveau les yeux tandis qu'elle écoutait la question de ce musicien dont la perversité ne la dérangeait guère.

    "Tu as trouvé un des miens."

    Isuzu ne voyant pas où il voulait en venir fût donc contrainte d'ouvrir les yeux à nouveau et constata alors que celui-ci parlait sans doute des porte jarretelles. Cette pensée la fit alors sourire. Ah bon ? Il aimait donc les porte jarretelles... Elle aussi aimait vraiment en mettre, mais le fait de rendre cela rare lui plaisait d'autant plus maintenant qu'elle savait que cela faisait craquer le musicien. Elle eut alors un léger rire et vint lui caresser le visage, arranger quelques mèches de cheveux derrière son oreille. Se redressant alors la jeune femme vint déposer un baiser dans le cou du musicien et en déposa plusieurs à la suite. Ce faisant elle inversa légèrement les positions et se leva du canapé.

    " Des fantasmes ?"

    Elle lui tendit la main afin qu'il se relève et l'emmena dans la partie "privée" de la suite. Du côté du paravent. Dos au lit Isuzu déboutonna quelques boutons de la chemise d'Allen et déposa de nouveaux quelques baisers dans le cou de celui-ci. Prenant les mains de son invité la jeune femme se laissa aller sur le lit l'entrainant avec elle, comme quelques instants auparavant dans le salon. Là, elle fixa l'Anglais une fois de plus.

    " Rien qu'en regardant mon corps tu l'honores. Alors.."

    Elle eut un léger sourire taquin et posa une main sur son torse, comme pour mettre un temps d'arrêt.
    Là elle tira le tiroir de sa table de chevet et en tira un large ruban noir.

    " ..Alors fais le sans me regarder. "

    Sur ces paroles, Isuzu passa le ruban sur les yeux du musicien et le noua. Elle venait en quelque sorte de lui dérober la vue, et comme pour lui signaler le début du "défi" elle vint souffler sur ses lèvres avant d'embrasser sa mâchoire, son oreille, son cou et de laisser glisser la main qui imposait une barrière entre eux et la passa sous dans son dos, sous sa chemise.
    Isuzu ne doutait pas un instant des capacités d'Allen à la satisfaire sans ses yeux, mais elle pensait que cela ajouterait un certain érotisme à leur soirée. Et tandis qu'elle pouvait l'admirer à son aise, elle lui prit la main de nouveau et la guida sur sa taille, sa hanche, sa cuisse. Là elle glissa ses doigts le long de son bras et le caressant ainsi à plusieurs reprises elle vint finalement à le maintenir par la nuque alors qu'elle embrassait son menton puis à passer son bras autour de son cou.

    " Allen... Allen. "
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MessageSujet: Re: Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Icon_minitimeDim 10 Avr 2011 - 15:32

L'homme se laissa emmener par la belle asiatique. Elle ouvrit sa chemise et le plaça au dessus d'elle sur son lit. Ses lèvres sur son cou lui provoquèrent quelques frissons d'impatience, et la voix malicieuse de sa partenaire de jeu se fit rapidement entendre, brisant l'attente dans lequel il se trouvait :

"Rien qu'en regardant mon corps tu l'honores. Alors... Alors fais le sans me regarder."

Cette dernière lui passa un ruban pour lui cacher la vue, le musicien étira alors un sourire, amusé par le jeu qui s'engageait. En fait, ce genre de choses avaient tendance à l'exciter terriblement. Devenant aveugle, il fut obligé de se concentrer sur ses autres sens, et dans un premier temps :
Le toucher. Sa main guidée par Isuzu, il parcourut de nouveau ses courbes délicieuses, remontant ensuite vers ses seins dont il toucha l'extrémité du bout des doigts. Il se faisait dans sa tête une image du corps de la femme, qu'il connaissait très bien à présent. Ses doigts visualisaient, transmettaient la forme et la texture de ce qu'ils touchaient, et l'imagination faisait le reste.
Celui-ci se rendit compte qu'il appréciait de plus en plus ce corps. Les seins de la belle avaient quelque chose de doux et de peu imposant qui charmait inlassablement l'anglais, prenant toujours le temps d'en réétudier les aspects. Son aspect préféré restait celui à l'état excité, la pointe montrant sa face véritable devant le frisson : elle se durcissait, et devenait ainsi contradictoirement plus sensible. Allen sentit également les baisers désireux de sa partenaire, mais très vite vint intervenir un autre de ses sens. L'ouïe. La voix de cette dernière se fit douce et séductrice, un charme accentué par l'absence de vue du musicien.

"Allen... Allen."

Et il se sentait encore plus impatient.

L'imagination était là l'une des principales actrices dans l'esprit de l'homme. L'excitation le rendait amoureux du corps de son amante qu'il tenait ainsi entre ses doigts habiles. Il faisait de ce corps sien, mais il n'en avait pas le droit. Pas comme ça, pas sans payer. Pourtant tous deux se permettaient d'accomplir leurs ébats secrets, et il s'agissait là d'une tromperie sournoise, déguisée hypocritement en amitié. Allen le savait pourtant, mais il ne voulait plus s'en inquiéter. Celui-ci ne s'en inquiétait pas, pas à cet instant. Il voulait uniquement profiter du moment présent, et combler la belle par le plaisir sexuel.
Ils vivaient tous deux le moment présent. Sans se préoccuper d'autre chose.

Toujours les yeux bandés, le musicien embrassait la peau de sa magnifique partenaire. Une peau dont il pouvait à nouveau apprécier la texture, ses lèvres paraissant fondre au contact du tissu charnel à l'aspect tendre et chaud. Et ces mêmes lèvres descendaient toujours plus bas, perverses, s'arrêtant au nombril pour le taquiner. Sa langue venait rejoindre ce jeu là, et le voyage de l'homme sur le corps de la femme poursuivit sa quête ultime.
Ses mains vinrent accompagner et retirèrent alors le dernier tissu qui cachait encore son intimité. Une fois celle-ci découverte, les doigts curieux de l'artiste s'y aventurèrent en glissant le long de l'aine de la belle.
Mais ces même doigts furent stoppés net aux portes du sanctuaire féminin de la princesse lorsqu'un bruit se fit entendre.

Quelqu'un frappa à la porte. Le blond souhaita néanmoins continuer ses préliminaires, mais il sentit Isuzu l'arrêter. La déception le grimpa aussitôt, et il soupira tout en s'allongeant sur le côté, laissant de nouveau la japonaise libre. Ce dernier retira alors le bandeau qui lui cachait la vue, puis réalisant à ce moment l'empressement de la résidente, il entreprit maladroitement de reboutonner sa chemise.
Il vit la femme se diriger vers la porte tout en lui faisant signe de se cacher. Allen n'eut alors d'autre choix que de s'éclipser quelques instants, attendant la suite des évènements.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Icon_minitimeDim 10 Avr 2011 - 19:34

    Spoiler:

    Les multiples baisers du musicien rendaient la belle de plus en plus sensible. Mais était-ce les baisers eux mêmes qui possédaient une réelle entité érotique et à la fois magique ou bien était-ce l'association de leur toucher plus la conscience de celui qui les déposait ? Laquelle des deux solutions s'avéraient être la réponse juste quant à la cause de l'euphorie sensitive de la surnommée Rin ? Laquelle ?
    Personnellement j'opterais pour la seconde option.

    Isuzu n'avait-elle pas un rendez-vous ce soir là ? N'était-elle pas censée se vêtir de la jolie robe écru qui se portait sur un cintre accroché au paravent, afin de rejoindre un certain Monsieur Takigawa ? Alors, pourquoi était-elle à présent dans les bras d'un tout autre individu qui n'avait d'ailleurs pas payé afin de recevoir les soins de la belle et qui possédait de plus le privilège d'être dans la chambre personnelle de la jeune femme.
    Ce n'était pas des "dons" que l'on offrait aux inconnus ce genre de choses là.. Pourquoi la métisse avait-elle prit le risque de planter un client important pour coucher avec un ami ? Un ami...
    Quel ami est assez important pour qu'une prostituée renie de l'argent -élément primordial pour sortir de sa condition- afin de pratiquer quelque chose d'aussi futile que le sexe ? Quel genre d'ami est-ce ?
    Un ami ? Vraiment ?
    Qu'importe.
    Ils étaient là et savouraient chacun la présence de l'autre sans savoir où s'arrêtait le jeu et où démarraient les véritables choses.

    Mais alors que la douce prostituée se retrouva seulement vêtue de porte jarretelles et de bas, mais alors que les caresses habiles de son amant se dirigeaient vers l'antre du plaisir un bruit parasite vint faire son apparition. Là, la réalité revint faire son salut dans l'esprit de Isuzu. L'ardent désir qui avait commencé à la consumer s'affaiblit lorsqu'elle reprit conscience des obligations qu'elle avait égoïstement ignorée.
    Le musicien s'étaient lui aussi arrêté et se décalait, de façon pas assez rapide pour l'actrice qui se releva empressement et enfila une longue robe légère, une de celle qu'elle mettait lorsqu'elle avait envie d'être décontractée. Une de celle qu'elle avait d'ailleurs acheté avec James.
    Faisant signe à Allen de se faire discret, ou plus précisément de se cacher la jeune femme entr'ouvrit la porte. Son cœur palpitait : il était rare qu'Isuzu manque ainsi à ses devoirs et les situations dérangeantes se faisaient donc tout aussi rares.

    - ... Je suis désolée ... Vraiment mais je ne me sens pas très bien.

    Elle était confuse, perturbée et finit d'ailleurs par laisser entrer le petit bout de femme qui était venue la voir afin de ne pas se faire remarquer dans le couloir du deuxième étage.

    - Isuzu, tu tiens encore debout, tu as le teint frais et ta prestation de tout à l'heure était plus que convaincante. Que va-t-il dire lorsque je lui annoncerait : "Vous savez Horide-san ne se sent pas très bien..elle ne pourra vous recevoir aujourd'hui." ? Il pensera que je le prend pour un idiot. Et j'espère que toi tu ne me prends pas pour une idiote en m'annonçant cela. Mais je suis désolée, tu y vas. Tu as toujours tout surmonté, à quoi joues-tu ce soir ? Je préfère encore que vous coupiez court à votre rendez-vous plutôt que tu ne lui poses un lapin. Compris ?
    Soit prête d'ici quinze minutes et présentes toi aux "Péchés Gourmands".


    - Oui.. Veuillez m'excuser.

    - Quinze minutes, pas plus. Je suis désolée Isuzu mais c'est comme ça.

    - Oui, pardon, quinze minutes c'est entendu.

    La maîtresse des lieux s'en alla. L'entrevue avait été brève et précise. L'amusement était terminé et Isuzu encore perturbée par ce retour brutal à la réalité le fût d'autant plus lorsqu'elle se rendit compte que le musicien avait très certainement tout entendu et ce de façon très claire.

    - Je suppose que tu as entendu. Je suis désolée mais tu dois partir.

    Elle avait le cœur serré. L'estomac noué. Et ce qui la dérangeait le plus n'était sûrement pas le fait de s'être fait reprendre mais plus le fait de devoir mettre Allen à la porte. Toutefois c'était ce qu'il fallait faire. C'était son rôle et elle avait fauté en l'invitant ici. Aussi elle répara les morceaux, sans même adresser un regard au blond, de peur de se perdre dans l'eau de ses yeux.
    Elle ouvrit la porte.

    - ..Bonne soirée.

    Il était parfois difficile de saisir ce que ressentait l'élégante femme qu'était Isuzu. Et en ce moment précis, alors qu'elle avait une boule dans la gorge dont elle ne comprenait pas la nature, une envie de pleurer qu'elle maîtrisait avec brio on ne lui aurait prêté qu'un sentiment d'agacement et une autorité presque insensible. C'était toujours ainsi. Isuzu était une magnifique actrice et celui qui arrivait à voir à travers ses masques et ses ruses était quelqu'un de doué..de très doué.

    Alors que Allen quittait la pièce, la belle ne lui adressa qu'un furtif regard. La crainte de ressentir ou de voir quelque chose de trop puissant en le regardant ressemblait à du mécontentement, et à peine eut-il quitté les lieux que la jeune femme referma la porte derrière lui : fermant à clef.

    Ceci à peine fait, un lourd remord s'installa comme une lourde pierre dans la poitrine d'Isuzu, Isuzu appuyée dos contre la porte incapable de faire autre chose.
    Elle poussa alors un grand soupir et se visionna sa soirée : elle irait se laver, sécher ses cheveux les laissant lisses pour cette fois puis après s'être pomponnée elle porterait la robe écru ainsi que les escarpins assortis. Quelques vaporisations de parfum et elle quitterait la suite direction le restaurant. Là elle s'excuserait platement face à...

    ....

    Non.
    Ce n'était pas ainsi.
    Ce n'était pas ainsi qu'elle ferait. Non..
    Non ?
    Non.

    Isuzu poussa un soupir de plus.
    Monsieur Takigawa ?

    La jeune femme ouvrit la porte et sortit de sa suite. Son pas était décidé mais elle avait en réalité du mal à raisonner. Devait-elle vraiment enfreindre les règles pour cet Anglais ? Et si il n'était qu'un profiteur comme l'avait craint James ?
    Où était le mal ? Profiteur ou non, son désir dépassait la raison, et le regret d'avoir fichu le musicien la dépassait aussi.
    La jeune femme courut.
    Des Résidents et des Résidentes la regardaient passer, sans comprendre; elle ne prit pas l'ascenseur mais les escaliers, avec un empressement encore plus fort que lorsque Mademoiselle Yamaguchi avait frappé à sa porte précédemment. Un empressement alimenté par le désir..autre chose ?
    Allez savoir.
    Sans réfléchir, sans aucune précaution, Isuzu traversa le hall sans même vérifier si Akito ou bien Monsieur Takigawa était dans les environs, elle se retrouva alors hors de la Résidence et regarda : à droite, à gauche, encore à droite puis à gauche..
    A gauche !

    - Allen !

    Courant à nouveau l'actrice avait jeté son masque et rejoint le musicien, sans s'expliquer et lui prit la main afin qu'il participe lui aussi à la course.

    - Où ... où aller ?

    Se demandait-elle. Et alors qu'ils s'éloignaient de la Résidence, bifurquant dans une rue, la métisse se sentit tirée dans une autre direction et le bruit de la portière se refermant lui fit prendre conscience de là où elle se trouvait : une voiture, celle d'Allen alors..?

    Essoufflée Isuzu prit toutefois la parole.

    - Excuses moi. Excuses moi pour tout à l'heure.. Pardon. Pardon !

    Et tandis qu'elle haletait encore la belle avait prit le visage du blond entre ses mains, déposant de multiples baisers dans son cou de façon désordonnée, impatiente peut-être même passionnée.

Horide Isuzu

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MessageSujet: Re: Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Icon_minitimeLun 2 Mai 2011 - 18:05

Oui, il avait tout entendu à la conversation. En l'espace de quelques instants, Allen se sentit comme un jeune adolescent insouciant, à faire des folies ainsi. Il n'en avait sûrement plus l'âge maintenant. A ces pensées, son air se fit plus triste, moins vivant. Il remarqua que la belle asiatique évitait à présent son regard, et il savait ce que cela signifiait. L'homme aurait voulu la prendre dans ses bras à cet instant, et s'enfuir avec elle.
Mais il ne pouvait pas faire une chose aussi égoïste.

« ..Bonne soirée.

- Bonne soirée Isuzu. »

Se dirigeant vers la porte d'entrée, il vit qu'elle lui adressa un regard bref, sans appel. Le musicien quitta ainsi les lieux sans d'autres mots, il n'y avait rien d'autre à dire. Ce dernier sortit de l'établissement, essayant de garder une allure semblable qu'à son arrivée.
Une fois dehors, il se mit à marcher calmement. Lorsque soudain, il entendit une petite voix l'appeler derrière lui : celle d'Isuzu. Et il se retourna, mais n'eut pas le temps de dire quoique ce soit, que la jeune femme vint l'attraper par la main pour l'emmener dans sa course. Surprit, l'homme se laissa emporter ainsi et courut avec elle.
Son coeur se mit à cogner dans sa poitrine, son souffle s'accélérait. Il ne sut pas à cet instant s'il s'agissait d'un épuisement un peu prompt dû à son manque d'endurance, ou d'autre chose.

« Où ... où aller ? »

Se rappelant alors de leur situation de fuite, l'artiste tira la femme dans une autre direction, l'emmenant directement vers sa voiture. Tous deux s'installèrent brusquement dans la banquette arrière de celle-ci, ne souhaitant de toute évidence pas partir de suite.
Le blond essayait de reprendre son souffle, et à ces tentatives, il se sentit ridiculement vieux. Ce dernier eut envie de rire, mais il n'y parvint pas. Il avait envie surtout de lui dire, lui dire que ces jeux là ne leur étaient pas permis, qu'elle ne devait pas fuir pour lui. Mais Isuzu devait sûrement le savoir mieux que quiconque.

« Excuses moi. Excuses moi pour tout à l'heure.. Pardon. Pardon ! »

Allen sentit alors les mains douces de son amante accueillir son visage, la belle déposant soudainement des baisers chaleureux sur la peau pâle du nordique. Pourquoi s'excusait-elle ? Elle n'avait rien à se reprocher, elle aurait dû en rester là.

« Isuzu... »

Les mains de l'anglais bougèrent d'eux même, venant retirer la robe légère que portait la japonaise. L'idée de faire l'amour dans la voiture ne l'enchantait pas particulièrement dû au manque de confort, mais il en avait envie. Il avait envie d'elle. Les vitres étaient teintées heureusement, empêchant ainsi aux passants toute vision de ce qu'il se tramait dans le véhicule.
Sous cette robe, elle était presque nue. Les portes-jarretelles subsistaient toujours sur les belles jambes de la femme, ranimant très rapidement le désir du musicien. Sous l'emportement, il allongea la princesse asiatique sur la banquette de cuir de la voiture, se plaçant au dessus d'elle.
Il embrassa longuement l'abdomen de cette dernière, redescendant à son nombril, remontant parfois jusqu'à sa poitrine. Là, son baiser fut d'autant plus langoureux, comme s'il embrassait des lèvres. Il aimait toujours parcourir la peau douce et tiède de sa partenaire, il la savait toujours agréablement accueillante. Il savait ce corps toujours agréablement accueillant.
A ces pensées, il défit sa chemise et ôta ses vêtements. Procéder ainsi dans une voiture pouvait sembler gênant, mais ils en avaient tous les deux envie. Terriblement envie, si bien que Allen ne souhaita pas attendre.
S'asseyant sur le cuir de la banquette du véhicule, il invita la belle Isuzu à venir s'asseoir à califourchon sur lui. Son regard ne voulait plus la quitter à cet instant, il attrapa ses mains lorsque cela se fit afin de l'aider. Il embrassa ensuite ses doigts fins tout en fermant les yeux, par marque de respect. Elle s'offrait à lui, et il s'offrait à elle ainsi.

L'homme finit par la pénétrer lorsqu'elle vint s'asseoir lentement sur lui. Rapidement, il sut qu'elle aurait l'avantage pour cette danse. Son membre s'enfonçait dans l'intimité de la japonaise, dans le muscle humide de son intérieur qui réagissait au moindre mouvement de l'objet de virilité du musicien.
Les va-et-vient se firent lents, et de là où il était, Allen pouvait voir le corps de sa partenaire se mouver agréablement, lui arrachant par moments quelques grognements qu'il tentait de réprimer en se mordant la lèvre inférieure.
Ses mains accompagnaient les mouvements de la femme au corps magnifique en face de lui. Heureusement qu'il ne croyait pas en Dieu, se dit-il, il serait damné.
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MessageSujet: Re: Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Un Rendez-vous aux parfums intimes. [ Allen ] Icon_minitimeMar 3 Mai 2011 - 13:28

    Heureusement que tu as une signature convenable car là... xD



    « Isuzu... »

    Lorsque Allen prononça ces mots, l'idée qu'il voulut la repousser traversa l'esprit de l'actrice qui ne jouait plus aucun rôle et se laissait aller au naturel. Pourtant, au lieu de faire ce qu'il paressait vouloir faire, le musicien déshabilla son amante qui l'aidait vaguement sans pour autant cesser ses embrassades.
    Isuzu se sentait brûler, elle se sentait consumée par un ardent désir qu'elle ne savait réprimer et ne pouvait calmer par aucun autre moyen que de l'assouvir qu'importe le lieu, alors qu'en temps normal le faire dans une voiture -où la banquette était totalement en cuir surtout- aurait été totalement inconcevable. Mais si il y avait quelconque forme de moralité dans la vie d'Isuzu, cette dernière venait de s'allonger dessus en même temps que le blond vint la dominer de ses baisers eux aussi ardents.

    Le corps de la belle réagissait déjà aux embrassades qu'on lui offrait, et sa respiration se faisait bruyante, faible, tantôt languissante, tantôt virulente, entrecoupée de soupirs ou de douces plaintes dues à ce trop pleins de sensations, les palpitations étant une sensation de plus.
    Caressant les longs cheveux blonds qui l'émerveillait toujours étrangement, Isuzu se redressa et fût invitée à se mettre à califourchon sur Allen. Observant un instant le visage de l'Anglais, la jeune femme ne réagit pas et eut une brève pause avant de se mettre mieux encore sur son amant.

    Sa légère plainte se conclue par un soupir de soulagement lorsqu'elle pût enfin sentir l'instrument du musicien en elle; se frotter contre ses parois délicate dans de lents vas-et-viens lui dérobant des plaintes à moitiés retenues. Plaintes ressemblant parfois à de véritables plaintes de douleurs.

    Parfois Isuzu embrassait le front, les tempes, la mâchoire, les oreilles, le cou, les épaules, le torse de son amant, parfois elle se reculait d'un accès de plaisir et lorsque la jouissance fit son apparition, elle crût mourir.

    Lorsque toute la tension retomba, après encore quelques embrassades et caresses, les deux fugitifs se rhabillèrent et passèrent ensuite devant, là ils se dirent au revoir comme deux adolescents honteux mais légèrement fiers d'eux quand même. Là, la belle sortit de la voiture et observa le propriétaire quelques instants avant de repartir dans la direction de la Résidence, appréhendant un peu ce qui l'attendait.
    A cet instant, Isuzu se dit alors qu'ils valaient peut être mieux qu'ils ne se revoient jamais.
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